Le ministère israélien de la Défense a augmenté sa liste de pays pour lesquels les exportateurs d'armes ne sont pas tenus d'obtenir un permis de vente pour la commercialisation d'armes non classifiées (fusils d'assaut, munitions, casques, gilets en céramique, ou tenues de camouflage) et d'équipements militaire...
Le nouveau chef de la direction du contrôle aux exportations, le colonel réserviste Dubi Lavi, a annoncé mardi dans un communiqué officiel que cette liste passait de 39 à 100 pays d'une part, mais que les ventes illégales seront beaucoup plus sévèrement punies d'autre part.
C'est la Banque Centrale Européenne (BCE) qui est chargée de surveiller les sociétés exportatrices d’armes israéliennes pour s'assurer qu’elles respectent les règles de vente imposées par Israël.
"Dorénavant, les exportateurs israéliens seront en mesure de commercialiser, de produire et de vendre ces équipements à 100 pays sans avoir besoin de l'autorisation de la BCE», a déclaré Lavi.
L'an dernier, les sociétés exportatrices qui ont violé les règles d'exportation d'Israël ont payé un total (d'amendes collectives, ndlr) de 4 millions de shekel (environ 950.000 euros), ce qui représente la somme la plus élevée de sanctions imposées depuis la création de la direction du contrôle aux exportations en 2007.
En 2013, la BCE a reçu quelque 27.000 demandes de permis de vente de sociétés israéliennes. Parallèlement, elle a rapporté 216 cas de vente illégale.
Quelques 8.500 licences finales ont été délivrées l'année dernière, et il a fallu en moyenne à la BCE 18 jours pour répondre à chaque demande.
Source I24News