«Je souhaitais vous faire part de notre vive indignation à l’égard de la décision prise par les autorités israéliennes d’interdire l’accès aux villes saintes de Bethléem et de Jérusalem aux Chrétiens de la bande de Gaza en cette période particulière des fêtes de Noël».
Bruno Retailleau vient d’adresser cette lettre à Aliza Bin Noun, ambassadrice d’Israël en France.
Le président du groupe Les Républicains au Sénat a pris cette initiative en qualité de membre du groupe de liaison, de réflexion, de vigilance et de solidarité avec les chrétiens, les minorités au Moyen-Orient et les Kurdes. Récemment, avec Fançois Fillon, il a animé un colloque au Sénat.
Dans ce courrier, rédigé jeudi, l’élu s’étonne que l’organisme de liaison militaire d’Israël avec les territoires palestiniens n’ait pas permis aux habitants concernés de célébrer les fêtes de la Nativité en famille, hors de «l’enclave» de la bande de Gaza.
Au nom de son groupe de liaison, Retailleau considère que la décision israélienne «constitue une entrave à la liberté du culte» et pourrait «compromettre les efforts en faveur d’une coexistence pacifique des trois religions monothéistes à Jérusalem».
Il invite les autorités à «reconsidérer» leur décision.
La zone compterait près de 1200 chrétiens, dont une majorité de Grecs orthodoxes.
Plus de 900 de ces chrétiens auraient demandé à quitter la bande de Gaza pour Noël. Mais les restrictions israéliennes sont décidées au nom d’obligations «sécuritaires» liées à un territoire contrôlé par le mouvement terroriste islamiste Hamas.
Source Le Figaro
Vous nous aimez, prouvez-le....