L’artiste israélien était mardi soir à l’Ancienne Belgique pour présenter son nouvel album “1970”, une prestation tout en fulgurances et rondeur.....Détails.......
A l’occasion de sa prestation retransmise par Arte au Festival au Grès du Jazz, nous avions déjà évoqué la virtuosité d’Avishai Cohen et son retour avec “1970”.
Le compositeur, chanteur et musicien très connu dans le milieu du jazz qui allie avec brio les influences qui oscillent entre les sonorités orientales traditionnelles et le folklore ladino ajoute cette fois-ci à sa palette du groove, de la soul et un soupçon de pop dans ce nouvel opus.
Il a déclaré avoir toujours eu une connexion avec la pop, c'est donc naturellement que le genre se retrouve dans "1970". C’est entouré de musiciens de talent, Itamar Doari aux percussions, Jonatan Daskal au clavier, Elyasaf Bishari à l’oud et la basse, Yael Shapira au violoncelle, Tal Kohavi à la batterie et la choriste Karen Malka qu’Avishai Cohen au chant investit la scène de l’AB mardi soir armé tantôt de sa fidèle contrebasse, de sa basse et de son charisme légendaire.
Les nouveaux titres de “1970” viennent s’intercaler dans une épopée musicale intense, on pense à “Song of Hope” ou encore “Motherless Child”.
Deux titres plus accessibles qui s’éloignent de son répertoire habituel explorant davantage du côté soul et blues et dans lesquels les voix d’Avishai Cohen et Karen Malka s’unissent avec rondeur et harmonie.
Mais les moments les plus jouissifs restent dans les fulgurances musicales, dans les solos instrumentaux et les unions plus orientales, plus complexes.
Avishai Cohen, sa choriste et ses musiciens font preuve d’une énergie et d’une présence assez uniques, l’artiste israélien réussit l’alliance presque impossible des pôles musicaux sur fond de jazz.
Avec cet album, il délivre un message de paix et d’espoir dans ce voyage sonore universel, à la confluence de ses influences.
Source RTBF
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