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mardi 9 avril 2013

Palestiniens et Israéliens ramènent leurs fraises pour ne pas avoir le bourdon



Cultivateurs, visiteurs de tout Israël mais aussi et surtout, des agriculteurs de la bande de Gaza sont venus assister à la journée portes ouvertes organisée par le ministère de l’Agriculture pour découvrir de nouvelles saveurs de fruits rouges. Agriculteurs israéliens et de la bande de Gaza en ont profité pour partager leurs connaissances et leur amour de la même terre nourricière.  

Les chanceux visiteurs et participants ont dégusté différents genres d’une même espèce de fruits rouges, et se sont abandonnés avec gourmandise à des dégustations de fruits enrobés de chocolat.
Au cours de leurs échanges ; la lutte pendant ces dix dernières années pour réduire l’utilisation d’insecticides toxiques et les remplacer par des processus naturels comme cette méthode israélienne, 100% naturelle, la diffusion intentionnelle d’insectes « amis » dans les zones de cultures, en les laissant là, pour faire leur travail ; tuer les insectes « nuisibles ».
« Les insectes « amis » font de la zone de culture leur maison et y restent jusqu’à la fin de la saison. Nous plantons en octobre, et quelques semaines plus tard, nous les répandons tout autour » nous explique Erez Tokoshinko de la société d’abeille Bio pour la lutte biologique contre les insectes ravageurs.


Puis, lorsque les fraises arrivent, il n’y a plus aucun danger qu’elles soient endommagées par la vermine et il est presque inutile de pulvériser de pesticides.
Les visiteurs de Gaza sont intéressés pour développer leur variété de fraises et améliorer leurs méthodes de culture.
« Nous sommes venus ici pour examiner les nouvelles espèces de fraise, pour voir ce qui est nouveau, parce que nos producteurs font pousser les mêmes espèces tout le temps » dit Mahmood A.S. Kla-Al, président des producteurs de fraises et de fleurs dans la bande de Gaza. « La bande de Gaza est un espace ouvert. Nous commençons l’exploitation des serres, mais dans le même temps, nous cultivons dans les zones ouvertes ».
En plus de l’utilisation d’insectes comme contrôle biologique des insectes ravageurs, les producteurs de fraises peuvent également compter sur les bourdons qui aident, entre autre, à diminuer l’utilisation des additifs de croissance comme les hormones et à la polonisation.

Source lemondejuif.info