Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, présentera ce dimanche une proposition au gouvernement d’interdire l’entrée et la sortie de tous les passagers étrangers et israéliens de l’aéroport Ben Gourion au milieu des craintes sur la découverte de nouvelles souches du coronavirus........Détails........
Netanyahu est convaincu de la besoin de réduire considérablement les entrées et les sorties, qui ne peut se produire qu’avec un permis spécial, pendant une période de 14 jours.
Selon des sources de la Douzième chaîne, le Premier ministre veut arrêter tous les vols, y compris pour ceux qui sont déjà vaccinés.
Cette information a été publiée après l’entrée en vigueur d’une nouvelle règle du gouvernement israélien la nuit dernière qui nécessite un PCR négatif effectué dans les 72 heures avant le vol de toute personne souhaitant entrer dans le pays.
Les responsables de la santé ont détecté une augmentation inquiétante des cas de coronavirus chez les enfants et les adolescents, selon les données recueillies ce dimanche par le «Yedioth Ahronoth».
Depuis le début de l’année, 51 218 cas ont été confirmés chez des patients de moins de 18 ans, une augmentation par rapport aux quelque 34 000 cas identifiés lors de la deuxième vague du virus et 93 fois plus que le nombre enregistré lors de la première vague.
Il y a actuellement cinq enfants hospitalisés en Israël dans un état critique, plus que tout autre mois depuis le début de la pandémie.
Depuis début janvier, 138 enfants ont été hospitalisés, dont neuf dans un état grave ou critique.
Les experts disent qu’ils ne peuvent pas expliquer l’augmentation des cas chez les jeunes patients, mais pensent qu’elle peut être attribuée à de nouvelles variantes du virus qui se propagent maintenant rapidement dans la population.
Hier, Israël a commencé à vacciner les adolescents entre 16 et 18 ans contre le coronavirus en vue de freiner ces chiffres et de réactiver le système éducatif en présentiel, suspendu par l’enfermement actuel.
Les quatre assurances maladie du pays ont commencé à vacciner dans cette tranche d’âge suite à la recommandation du ministère de la Santé, au milieu d’une campagne massive qui atteint déjà tous les résidents de plus de 35 ans.
Jusqu’à présent, près de deux millions et demi d’habitants en d’Israël ont reçu la première dose et plus de 900 000 la seconde, selon les chiffres du ministère publiés vendredi.
Plus de 70% de la population de plus de 60 ans est vaccinée, bien que dès le début de la campagne les centres donnent la possibilité de vacciner tout citoyen en fin de journée avec les doses restantes qu’il ne peuvent pas conserver.
Israël est la première preuve observable des effets de la vaccination de masse et de manière rapide et ordonnée.
En effet, sa campagne de vaccination est la plus avancée au monde.
Le 19 janvier, un mois après le début de la campagne, Israël avait administré au moins une dose à 26% de ses 9 millions d’habitants. Comme cela s’est produit ailleurs, cela a commencé avec les personnes âgées, et c’est en elles que l’on peut déjà observer les premiers résultats.
Dans une analyse récente, la Clalit Research Institute de Tel Aviv a comparé, jour après jour, un groupe de 200 000 personnes de plus de 60 ans qui avaient été vaccinés avec un groupe similaire de personnes non vaccinées.
Ils ont suivi les différences de taux d’infection entre les groupes, en comparant les résultats des tests de personnes testées pour le COVID-19 après avoir signalé des symptômes pertinents ou un contact étroit avec une personne qui avait déjà été testée positif.
Au cours des 12 premiers jours de l’étude, les taux de tests positifs sont restés identiques entre les groupes.
Le jour 13, le taux du groupe vacciné a légèrement diminué.
Puis le jour 14, chuté d’un tiers.
Il y a eu une certaine déception que cette baisse n’était pas plus grande, mais le vaccin en question, celui fabriqué par Pfizer-BioNTech, est destiné à être administré en deux doses.
Un signe que la vaccination commence à donner un répit aux hôpitaux israéliens est apparu quinze jours après le 2 janvier, jour où la proportion de personnes de plus de 60 ans vaccinées atteignait 40%, selon les études citées par The Economist.
Le nombre de personnes gravement malades atteintes du COVID-19 dans ce groupe d’âge a augmenté d’environ 30% la semaine précédant le 2 janvier, ainsi que la semaine suivante, mais seulement de 7% la semaine suivante.
En revanche, parmi les personnes âgées de 40 à 55 ans (qui ont été vaccinées à un taux beaucoup plus faible à l’époque), la variation hebdomadaire du nombre de patients gravement malades est restée constante, avec une augmentation de 20 à 30% pour chacun.
Prenant les premiers résultats d’un modèle de la trajectoire de l’épidémie, Eran Segal de l’Institut Weizmann et ses collègues ont estimé que Les décès dus au COVID-19 en Israël pourraient commencer à baisser début mars, même si le confinement se termine, comme prévu, la dernière semaine de janvier.
Cela suppose que le taux de vaccination sera maintenu et que 80% des adultes reçoivent leur deuxième dose fin février. (Les 20% restants sont des personnes qui ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons telles que des allergies ou parce qu’elles refusent de se faire vacciner tout simplement... ;-(
Vous nous aimez, prouvez-le....