« La campagne de vaccination de masse qui se déroule actuellement en même temps que l’épidémie active en Israël peut entraîner une “pression évolutive” sur le virus et générer des mutations », selon ce rapport du Centre national d’information et de connaissances sur le coronavirus.
Près de 3 millions de personnes ont reçu la première injection du vaccin Pfizer en Israël, soit près d’un tiers de ce pays de 9 millions d’habitants.
Les vaccins devraient toutefois « rester en partie efficaces » face aux nouveaux variants, explique pour sa part le médecin Yves Lévy, directeur de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) au CHU Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), dans une interview au « JDD ».
« Cependant, cela pose la question à long terme de la nécessité d’adapter les vaccins aux mutations déjà apparues ou à venir. Il faut donc nous préparer à l’éventualité de devoir revacciner de façon régulière. Et donc, sans doute, à mettre au point de nouveaux vaccins, comme nous le faisons chaque année pour la grippe », a-t-il ajouté.
Pour lui, l’idée d’atteindre une « immunité de groupe » est « illusoire ». Face aux variants, affirme ce spécialiste, « le confinement reste l’arme la plus efficace ».
Plusieurs ont déjà été identifiés.
Outre le variant anglais, plus contagieux, les scientifiques ont aussi distingué des souches, des mutations, sans compter la déclinaison sud-africaine ou japonaise venue du Brésil.
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