Le 19 juin dernier, le conseil des gouverneurs de l'AIEA, composé de 35 pays, a adopté une résolution appelant l'Iran à coopérer pleinement et à autoriser l'agence à accéder à deux endroits à l'intérieur du pays.
Selon le texte de la résolution soumise par la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, et adoptée par un vote de 25 voix contre deux et sept abstentions, le conseil "demande à l'Iran de coopérer pleinement avec l'agence et de répondre aux demandes de celle-ci sans plus tarder, notamment en fournissant un accès rapide aux emplacements spécifiés par l'agence".
"Au cours des dernières années, l'Iran a coopéré davantage avec l'AIEA que les autres Etats membres", indique le communiqué diffusé par le Parlement iranien en réponse, ajoutant que l'AIEA "a adopté la résolution anti-iranienne sous les pressions politiques et non professionnelles des Etats-Unis et de leurs alliés" et affirmant que la résolution a été adoptée sur la base d'allégations des services de renseignement israéliens.
Vendredi, le représentant permanent de l'Iran auprès des organisations internationales à Vienne, Kazem Gharibabadi, a critiqué l'AIEA au sujet de la résolution contre Téhéran, notant qu'elle "n'encouragera pas l'Iran à autoriser l'accès à l'Agence sur la base d'allégations fabriquées et non fondées et ne le forcera pas non plus à descendre de ses positions principales".
"L'Iran prendra les mesures appropriées en réponse, dont les répercussions retomberont sur les auteurs de cette résolution", a-t-il conclu.
Source Xinhuanet
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