Bilan en ce mercredi matin:
Nombre total d'infections: 17.285
Guérisons: 14.940
Décès: 290
En réanimation: 29
Etat critique:28
Nombre de malades actuels: 2055
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-116 nouveaux cas en 24 heures, la plus forte augmentation en un mois
-De nouvelles restrictions sont probables si l'épidémie continue de se propager"
-Une étude montre que 2,5% de la population a été contaminée
-«Un authentique effet protecteur» pour les fumeurs ?
-Le Comité du personnel des aéroports menace de cesser toute activité
-Le secteur du tourisme et de l'hôtellerie va recevoir une aide de 300 millions de shekels
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116 nouveaux cas en 24 heures, la plus forte augmentation en un mois
Le nombre de décès dus à la pandémie est passé mardi soir à 290 alors que les responsables gouvernementaux ont averti de la nécessité de resserrer les restrictions face à une éventuelle deuxième vague de coronavirus.
Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, 17.285 personnes au total ont été infectées par le Covid-19, une hausse de 116 cas par rapport à lundi soir, la plus forte augmentation en un mois.
Une étude menée par l'Université de Tel-Aviv, en partenariat avec les équipes du Magen David Adom et le ministère de la Santé, a révélé que 2,5% de la population totale ont été contaminés par le virus.
Le rapport du ministère de la Santé publié lundi soir faisait état de 98 nouveaux cas de Covid-19 recensés dans les dernières 24 heures en Israël.
Alors que le pays a entamé son déconfinement avec la réouverture mercredi dernier des bars et des restaurants, une soudaine hausse de cas a été constatée ces derniers jours, faisant craindre une seconde vague de l'épidémie.
Samedi, le nombre de nouvelles personnes testées positives au coronavirus en Israël a été multiplié par cinq, a indiqué le ministre de la Santé Yuli Edelstein.
De nouvelles restrictions sont probables si l'épidémie continue de se propager"
Le haut responsable du ministère de la Santé Itamar Grotto a déclaré mardi que les restrictions sur le coronavirus seraient réimposées si plus de 100 cas en une journée étaient identifiés.
Il a également déclaré qu'Israël avait la possibilité de tester jusqu'à 40 000 personnes par jour, mais que le pays "choisit de ne pas le faire".
Israël a pris des mesures ces dernières semaines en permettant la réouverture des écoles, des synagogues, des centres commerciaux, ou encore des restaurants.
Bien que les lignes directrices en matière de distanciation sociale et d'hygiène restent en place, beaucoup ont adopté une attitude plus détendue - notamment en ce qui concerne le port du masque en dehors du domicile - alors que le virus semblait disparaître.
Cela a entraîné une nouvelle flambée des contaminations à partir de la semaine dernière et le nombre de nouvelles infections quotidiennes confirmées était supérieur à 100.
Le ministère de la Santé a déclaré mardi que 113 nouveaux cas avaient été confirmés au cours des dernières 24 heures, la plupart d'entre eux étant concentrés dans des écoles, en particulier au lycée Gymnasia Rehavia de Jérusalem, où 159 étudiants et membres du personnel ont été contaminés au cours de la semaine écoulée.
"S'il y a 100 cas dans une journée qui ne sont pas liés à cet unique épicentre, nous devrons réimposer les restrictions", a déclaré mardi le directeur général adjoint du ministère de la Santé, Itamar Grotto, à un comité de la Knesset.
Une étude montre que 2,5% de la population a été contaminée
Une étude menée par l'Université de Tel-Aviv, en partenariat avec les équipes du Magen David Adom et le ministère de la Santé, révèle que 200.000 Israéliens ont été contaminés au Covid-19, soit 2,5% de la population totale.
Ces chiffres sont basés sur des tests sérologiques qui ont été réalisés auprès de 1.700 personnes à travers tout le pays.
"Les tests sérologiques nous donnent une image globale de l'exposition au coronavirus en Israël, et nous aident à identifier les personnes qui ont été contaminées au Covid-19 au cours des derniers mois", explique le professeur Danny Cohen, directeur de l'École de santé publique à l'Université de Tel-Aviv.
"Ces chiffres nous indiquent que nous sommes encore loin d'avoir développé une immunité collective. Jusqu'à ce qu'un vaccin soit produit, nous devons être très prudents", a-t-il averti, alors qu'une deuxième vague de la pandémie pourrait survenir.
"50 à 60% de la population doit avoir été exposée au coronavirus afin de développer une immunité collective", a ajouté M. Cohen.
"Des données nous indiquent également que la chaleur, l'humidité ou bien encore les rayons du soleil ont un impact sur les particules virales. En revanche, ces facteurs n'entrent pas en jeu lorsque les personnes s'infectent mutuellement en cas de contact prolongé dans un espace clos : la contamination se produit, même si la puissance du virus est affectée."
«Un authentique effet protecteur» pour les fumeurs ?
Une vaste étude israélienne estime que les fumeurs sont deux fois moins touchés par le coronavirus.
La controverse n'en finit plus concernant l'éventuel effet protecteur de la cigarette. Alors que la société luxembourgeoise de pneumologie indiquait dimanche «qu'aucune étude de laboratoire ou clinique ne démontre que la nicotine protège contre la maladie Covid-19», une vaste enquête effectuée en Israël relance le débat.
Effectuée grâce aux données de plus de 3 millions de personnes, dont 4 500 de malades du coronavirus, l'étude montre que 10% des testés positifs sont des fumeurs, alors que 19% de la population générale fume. Un écart substantiel qui s'explique par un «authentique effet protecteur», selon l'étude.
Des experts estiment en effet que le virus pourrait interagir avec les récepteurs nicotiniques, ce qui bloquerait l'entrée du coronavirus. Un constat qui suit les comparaisons chiffrées effectuées par l'Université de Londres. D'après ces statistiques, 7% des malades du Covid-19 sont des fumeurs en France alors que plus de 30% de la population fume.
En Grande-Bretagne, le différentiel est également important (5% de fumeurs malades contre 14,4% de fumeurs dans la population), mais c'est en Chine qu'il est le plus spectaculaire. (3,8% contre 52%).
Des résultats qu'il s'agit de relativiser. Ces études ne prennent pas en compte le genre, l'âge ou encore l'état de santé des personnes.
Le Comité du personnel des aéroports menace de cesser toute activité
Le Comité du personnel de l'Autorité aéroportuaire a adressé mardi un message au ministère de la Santé, menaçant de cesser tout activité si un plan précis concernant la reprise des vols n'était pas rapidement annoncé.
Cette menace intervient après une promesse de reprise des vols en juillet, qui n'a pas été finalisée.
Pas moins de 2.500 employés des aéroports israéliens ignorent encore la date exacte du retour des activités aéroportuaires, et sont toujours au chômage technique.
Alors que leurs allocations doivent prendre fin le 1er juillet, les membres du personnel envisagent de lancer une grève et des manifestations afin de réclamer un soutien financier.
"Si un plan de reprise des vols n'est pas formulé sous peu, tout le personnel aéroportuaire se placera en congé sans solde à partir de dimanche prochain", a indiqué le communiqué adressé au ministère de la Santé.
Si le Comité devait mettre sa menace à exécution, les compagnie aériennes seraient contraintes de réduire leurs activités à un service minimum, comme c'est le cas le jour de Kippour.
Alors qu'Israël poursuit son déconfinement, une soudaine hausse de cas a été constatée ces derniers jours, faisant craindre une seconde vague épidémique. Le nouveau ministre de la Santé, Yuli Edelstein, n'a pas caché dimanche son inquiétude face à une telle éventualité, lors de la réunion du conseil des ministres.
Le secteur du tourisme et de l'hôtellerie va recevoir une aide de 300 millions de shekels
Le secteur israélien du tourisme et de l'hôtellerie va recevoir une aide d'un montant de 300 millions de shekels (77 millions d’euros), afin de relancer l'économie durement touchée par la crise du coronavirus, ont annoncé le ministre des Finances Yisrael Katz et le ministre du Tourisme Asaf Zamir, selon Globes.
Les deux ministres ont rencontré des représentants des hôteliers israéliens qui ont exposé les difficultés auxquelles fait face le secteur depuis le début de la pandémie.
La fermeture des frontières israéliennes en mars a contraint la majorité des hôtels à suspendre leur activité et à mettre leurs employés en congé forcé. Beaucoup de ces établissements n'ont pas encore rouvert.
Les mesures liées au confinement ayant été allégées, certains hôtels ont toutefois pu reprendre lentement leurs activités, ciblant en priorité le tourisme intérieur.
Cependant, tant que la réouverture des frontières et le retour des voyageurs étrangers ne seront pas décidés, les dommages économiques causés au secteur du tourisme pourraient continuer de croître.
Début mai, un centre commercial dans la ville côtière d'Eilat, sur la mer Rouge, a annoncé qu'il était prêt à rembourser le coût des billets d'avion des Israéliens qui se rendront dans ses magasins, afin de stimuler l'économie locale.
Source I24News & I24News & I24News & L'Essentiel & I24News & I24News
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