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jeudi 23 janvier 2020

Au bord de la faillite, le Liban fait face à "une catastrophe"


Le nouveau Premier ministre libanais a averti ce mercredi que son pays, au bord de la faillite, faisait face à une "catastrophe" et promis de répondre aux "défis immenses" qui attendent son gouvernement, confronté à une contestation sans précédent......Détails....... 


Après une nuit émaillée de violences dans plusieurs villes, le Premier ministre Hassan Diab, un universitaire de 61 ans, a tenu mercredi une première réunion de son gouvernement formé la veille. 
Le chef du gouvernement avait promis de répondre aux revendications de la rue en nommant un gouvernement de "technocrates indépendants". 
Mais pour les manifestants, mobilisés depuis le 17 octobre, les ministres restent des personnalités affiliées à la classe politique tant conspuée. 
"Gouvernement de la dernière chance", titrait mercredi le quotidien Al-Akhbar, réputé proche du Hezbollah, alors que la nouvelle équipe de 20 ministres porte la marque du mouvement chiite et de ses alliés. 
"Nous sommes face à une impasse financière, économique et sociale", a reconnu le Premier ministre, selon une déclaration lue par un haut fonctionnaire à l'issue du Conseil des ministres. 
"En réalité nous sommes face à une catastrophe et nous devons alléger l'impact et les répercussions de cette catastrophe sur les Libanais". 
"Les défis sont immenses" et "les Libanais sont fatigués des promesses et des programmes qui restent lettre morte", a-t-il souligné. 

Tâche titanesque

Emmanuel Macron a promis que son pays ferait "tout" pour "aider" le Liban, confronté à "une crise profonde".
Le président français a aussi souligné aussi qu'il allait rester "vigilant" sur des "activités terroristes" depuis le Liban qui menaceraient non seulement les Libanais, mais Israël, pays voisin en conflit avec le mouvement chiite libanais Hezbollah.  
Le calme est revenu mercredi à Beyrouth et dans d'autres grandes villes même si des contestataires ont continué de bloquer des routes à Tripoli, dans le Nord, où des écoles sont restées fermées. 
En trois mois de contestation, la colère n'a fait que grandir chez les manifestants. 
Ceux-ci réclament le renouvellement complet d'une classe politique accusée de corruption et d'incompétence, dominée par les mêmes grandes familles depuis des décennies. 
Ces derniers mois la crise économique s'est aggravée avec des licenciements en masse, des restrictions bancaires drastiques et une forte dépréciation de la livre libanaise face au dollar dans les bureaux de change. 

Source L'Express
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