Pages

mercredi 16 septembre 2015

TaKaDu, Startup israélienne, Star du Salon Watec 2015


Headline image

TaKaDu, une start-up israélienne propose aux compagnies qui distribuent de l’eau potable de détecter automatiquement à distance les fuites ou les ruptures de canalisations sur leurs réseaux en étudiant finement toutes leurs données. Amir Peleg, venu de l’univers des télécoms, a d’abord fait face au septicisme lorsqu’il a proposé son système...



Mais en géolocalisant tous les systèmes de contrôle du débit, en les reliant à des données événementielles modifiant le comportement des consommateurs, TaKaDu a réussi son pari et a décroché des contrats avec le service des eaux de Londres, Rotterdam, Sydney.
Il en est pour l’eau comme pour l’électricité ou le gaz. Dans les prochaines années, la gestion du réseau de transport et de distribution de l’or bleu devra être plus « smart ». C’est dans cette optique que vient d’être créée SWAN, une nouvelle alliance mondiale pour le développement de réseaux d’eau intelligents. Ici, ne dites pas Smart Grid, mais bien Smart Water Networks. SWAN est née sous l’impulsion de Schneider Electric, rejoint par six autres membres fondateurs (voir encadré).
Le premier président de l’alliance est issu des rangs de la jeune entreprise israëlienne TaKaDu qui fournit un logiciel (en mode Saas) de supervision des réseaux de distribution d’eau. Il s’agit de Guy Horowitz, Vice Président Marketing de TaKaDu, qui justifie la raison d’être de cette association industrielle : « Face à la complexification de la gestion de réseaux d’eau générant chaque jour davantage de données, il était impératif que les industriels se rassemblent afin de proposer des solutions intelligentes. » Les technologies d’instrumentation et de télégestion, associés aux tuyaux, pompes, vannes et autres réservoirs, permettent en effet la collecte de nombreuses et précieuses données sur les opérations d’un réseau d’eau, qu’il conviendra de rationaliser pour une efficacité accrue. "
Shimon Pérès veut mettre en place une “coalition high-tech” qui intègrerait dans un premier temps les Arabes israéliens. Par la suite, cette coalition travaillera sur les minorités ultra-orthodoxes. Le peu d’enthousiasme dont font preuve les employeurs israéliens à embaucher des personnes issues des minorités n’est plus un secret. Dans le but de faire progresser l’intégration des Arabes sur la scène des nouvelles technologies, Pérès a mis sur pied une coalition de dirigeants israéliens issus des meilleures sociétés hight-tech.
‘’Intégrer les étudiants Arabes diplômés dans l’industrie de la haute technologie est un sérieux problème de nos jours, économiquement et socialement’’, a déclaré Péres dans une interview soulignant que “les Arabes israéliens pourraient booster l’économie de manière significative”.
Les entreprises high-tech qui se sont joints au projet du Président pour promouvoir l’emploi des minorités dans les secteurs de la high-tech sont Intel Israël, Sandisk Israël, Cisco Israël, Microsoft Israël R&D Center, TowerJazz, HP Israël, SAP Israël, TaKaDu, NICE Systems, IBM Israël, LivePerson, Computer Associates in Israël, ECI Telecom ainsi que l’entreprise du sérial entrepreneur Yossi Vardi.
La “coalition” devra s’occuper d’un site internet, exploité en parallèle par l’organisation à but non lucratif Kav Masve, qui aide les demandeurs d’emploi à trouver du travail, ainsi que par l’entreprise Manpower. L’objectif du site internet, baptisé Maantech.org.il, sera de faire correspondre les demandes d’emploi des minorités avec les offres proposées par les entreprises.
‘’Le projet du Président est né à l’occasion d’un échange d’idées avec le PDG de CISCO Systems, John Chambers’’, a déclaré Uri Ben-Porat, qui collabore avec Shimon Pérès".
Shimon Pérès a également déclaré qu’il était tout à fait conscient du potentiel non exploité de la communauté ultra-orthodoxe. Dans ce cas, là aussi, il souhaite créer une coalition comme il le fait pour la communauté arabe. Ce mardi 8 février 2011, il doit visiter la ville d’Elad, les entreprises qui y sont implantées et organiser des discussions avec les dirigeants économiques sur la façon d’intégrer cette communauté à la main d’œuvre.
La proportion d’adultes qui travaillent parmi les communautés arabe israélienne et juive ultra-orthodoxe est faible. Seulement 39% des hommes Haredi travaillent alors que 75.7% des hommes israéliens en général ont un emploi. Le taux d’emploi des femmes ultra-orthodoxes s’élèvent à 58%. Une étude de 2009 a conclu que 59% des ménages juifs ultra-orthodoxes vivaient dans la pauvreté alors que ce paramètre concerne 12.9% des ménages israéliens.
Parmi la communauté arabe israélienne, 56% des ménages, dont un seul membre de la famille travaille, sont considérés comme pauvres. Le taux d’emplois des femmes arabes s’élève à 21%, contre 57% pour les femmes juives.


Source Israel Valley