Une audition extraordinaire s'est tenue ce matin ( mardi ) devant la commission des pétitions publiques de la Knesset. Il était question de décider si les gestionnaires de l'aéroports doivent avoir le pouvoir de contrôler les prix des produits alimentaires dans l'enceinte de l'aéroport. Les panélistes qui composés l'assemblée comprenaient des représentants de l'aéroport, des sociétés commerciales et des membres de l'association « confiance du public », c'est notamment cette association de consommateurs qui a vivement critiqué la conduite non-transparente de l'Administration aéroportuaire en ce qui concerne le prix des produits alimentaires...
Parmi les produits mis en cause, on peut citer comme exemple le café, une petite bouteille d'eau ou encore des pâtisseries, qui sont les produits les plus achetés. Shmuel Zakai, le directeur de l'aéroport Ben Gourion, a déclaré que toutefois, " comparer les prix à Ben Gourion revient a comparer les prix entre des concombres et un appartement, ce n'est pas comparable ".
Un spectateur qui assistait au débat a demandé à haute voix à la commission : « Avez-vous vérifié combien coute un café a l'aéroport JFK de New York ? " mais le président du comité lui a répondu que comparer les prix dans ce cas n'a pas de sens car il existe des différences de salaires entre les deux pays ".
Le directeur de Arcaffe de l'aéroport, Maor Askenazi, a déclaré : " Nous travaillons 24 heures sur 24, le coût est donc très différent d'un magasin de détail ". Le propriétaire du Pizza Hut de l'aeroport, Fang Silverstein, a quant a lui déclaré : " Nous payons un loyer 6 fois plus important qu'un magasin situé dans un centre commercial normal, 150.000 NIS par mois, ceci explique cela non ? ".
M. Ehud Peleg, le directeur général du Conseil des consommateurs israélien a quant a lui déclaré : " En ville, il y a Kofix qui concurrence les autres réseaux. A l'aéroport, il n'y a pas de concurrence.
Je ne comprends pas pourquoi un endroit comme l'aéroport Ben Gourion ne pourrais pas être soumis à des régles de prix afin de protéger les consomateurs, un commercant qui vend de l'eau ou de la nouriture ne doit pas pouvoir pratiquer des prix exorbitants, l'état doit régler cela une bonne fois ".
A la fin de la discussion, les différents partis ont convenu que des représentants de l'Administration de l'aéroport devront présenter au comité dans deux semaines un projet pour une surveillance future des tarifs mais sur certains produits seulement ce qui permettra passagers assoifés et afamés de pouvoir satisfaire leur faim sans se mettre en faillite...
Source Koide9enisrael