Pages

mercredi 20 novembre 2013

Coopération culturelle sénégalo-isarélienne


L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ali Ben Tura, a promis mardi à Saint-Louis (Nord) de soutenir la coopération culturelle de son pays avec le Sénégal. "Saint-Louis est la première ville sénégalaise que j’ai visitée, après Dakar. Et cela me donne un grand plaisir de continuer la coopération dans le domaine de la culture", a dit le diplomate israélien. Il a promis une participation israélienne à la prochaine édition du Saint-Louis Jazz Festival, qui est prévue en juin.


Ali Ben Tura participait à la cérémonie de clôture des "Journées du cinéma israélien" au Sénégal.
"La cinématographie est un art qui a démarré en Israël pendant les deux dernières décennies", a-t-il affirmé.
L'ambassadeur d'Israël au Sénégal a par ailleurs estimé que "l’importance de l’art, c'est qu'il reflète la vie d’un peuple d’une façon originale, ce qui donne une meilleure compréhension de ce même peuple".
Les "Journées du cinéma israélien" au Sénégal, marquées par une série de projections de films israéliens, ont démarré le 31 octobre, à Dakar. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre sénégalais de la Culture et du Patrimoine, Abdoul Aziz Mbaye, en présence d'Ali Ben Tura.
Cette manifestation a été organisée dans le but de renforcer "les échanges culturels entre Israël et le Sénégal".
A Saint-Louis, un public nombreux a assisté à la projection du film "Va, vis et deviens" du réalisateur franco-israélien Radu Mihaileanu, qui aborde, avec simplicité, humanité et humour, des thèmes essentiels, tels que le déracinement, le choc des cultures, le racisme, la judéité, l'amour etc.
Ce film sorti en 2005 traite du choc des cultures et du racisme. Il raconte l'histoire de Schlomo, un jeune garçon d'un camp de réfugiés éthiopiens, poussé par sa mère chrétienne à se faire passer pour un juif, afin de survivre en Israël.
Le film rappelle l'histoire des quelque 8.000 Falashas (les juifs noirs d'Ethiopie), un moment réfugiés au Soudan avant de retrouver Israël à partir de 1984, grâce à une mission américano-israélienne. Durant cet exode, environ 4.000 d'entre eux périront.


Source Agence de presse senegalaise