Tout le monde parle de la nécessité de faire exploser la bulle immobilière en Israël mais l’état ne fait pas grand-chose, voir rien du tout, pour faire baisser les prix des logements. Cela commence par le prix des terrains qui représente aujourd’hui un quart du prix d’un appartement. À Jérusalem par exemple, l’État reçoit en moyenne 501.732 shekels pour chaque nouvel appartement vendu. À Rishon Lezion ce montant est environ de 570.000 shekels et à Tel Aviv, sur n’importent quel appartement acheté, l’État touche en moyenne 1.130.751 shekels !
Il y a aussi la taxe à l’achat, la TVA ainsi que d’autres prélèvements qui dans l’ensemble ajoutent encore un bon tiers des montants précédemment cités. L’État devrait modifier le système de vente aux enchères et comprendre que ces terres sont la propriété des citoyens. Cette manne financière représente plusieurs milliards de revenus par an à l’État au de-trimant des prix.
Cela n’a pas toujours le cas. Selon l’Autorité des Terres d’Israël, il y a une décennie, le montant que l’État percevait pour les terrains était inférieur de moitié à ce qu’il est aujourd’hui. Il y a dix ans, le montant moyen perçu par l’État israélien était de 105.000 shekels alors que cette année, il s’élève à plus de 230.000 shekels.
Au rythme où vont les choses, la bulle de l’immobilier n’est pas prête à exploser.
Source Tel-Avivre