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mercredi 10 avril 2013

Une plante israélienne miracle



Une étude récente a mis en lumière que certaines plantes médicinales israéliennes étaient aussi efficaces que la médecine moderne dans la lutte contre les infections bactériennes, fongiques et les maladies infectieuses.
Le climat d’Israël est chaud et parfois venteux. Afin de pousser normalement, les plantes développent des composés chimiques spéciaux pour faire face aux conditions climatiques extrêmes auxquelles elles sont exposées.

La valeur thérapeutique de ces produits chimiques a été décelée par une équipe de chercheurs israéliens, financés par l’Union Européenne.
Les premiers résultats de l’utilisation de ces plantes ont montré qu’elles peuvent traiter les plaies, les infections fongiques de la peau et lutter contre les parasites.
Nufar, une société israélienne de produits naturels a mis à profit cette recherche. Elle élabore divers produits basés sur les différentes plantes médicinales. Parmi eux, plusieurs thés, réalisés à base d’huiles aromatiques et végétales ainsi que des cosmétiques naturels.
Israël Solodoch, le PDG de Nufar, déclare qu’à « l’ avenir, il sera possible d’élargir notre champ d’application en concevant des préparations naturelles pour traiter les infections fongiques et les poux ainsi que d’autres produits pour la gamme cosmétique naturelle. »
La recherche a été menée au collège Hadassah de Jérusalem par le Dr Mina Farran, le Dr Gili Yosef, le Dr Barthold Friedlander , avec la participation d’étudiants de la Faculté de biotechnologie, de botanistes et d’experts en plantes médicinales israéliennes Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet appelé Bio Explorez financé par l’Union européenne et entrepris en coopération avec des groupes de recherche de l’Autorité palestinienne, de Grèce et d’Espagne.
Pour ce projet, des kits d’analyse ont été mis au point avec la participation du Dr Gili Yosef. Ces kits ont également été utilisés par d’autres chercheurs ethno-botaniques dans divers pays à travers le monde comme l’Équateur, l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie, le Kenya, la Tanzanie.
Dans chacun de ces pays, le Dr Yossef a interrogé les locaux sur la façon dont ils se servaient des kits afin de préparer des enquêtes sur l’emploi médicinal pouvant être fait à partir de ces herbes qui poussent chez eux.
Selon le Dr Mina Farran, ces résultats sont préliminaires, ils doivent être étudiés de plus près et d’autres tests sont encore à effectuer avant de tirer des conclusions définitives sur les fonctions curatives de la plante.

Source Israel Valley