Le Chef du Conseil de Yesha (Cisjordanie) Avi Ro’eh et le président Ron Shachner ont adressé une plainte à la Police de Jérusalem, accusant le quotidien israélien Ha’aretz d’incitation à la violence.
Un éditorial publié par l’un des correspondants du journal, Amira Hass, résident à Ramallah, défend les lanceurs de pierres palestiniens et encourage d’autres formes de violence contre les Israéliens.
« Lancer des pierres est le droit légitime et le devoir de toute personne sous domination étrangère. « Jeter de pierres est une action, mais aussi une métaphore de la résistance », décrivait-elle.
En tentant de dépeindre la cause du lanceur de pierres, Hass ajoutait, « jeter des pierres nait souvent de l’ennui, d’un excès d’hormones, du mimétisme, de la vantardise et de la concurrence. Dans le contenu intime de la syntaxe des relations entre l’occupant et l’occupé, le jet de pierres est l’adjectif qui s’attache au sujet « nous avons assez de vous, occupants ».
L’article est particulièrement effrayant, considérant qu’un arabe palestinien a été récemment condamné pour le meurtre d’un colon israélien et de son fils, après que le véhicule dans lequel les deux victimes voyageaient s’était écrasé suite au jet de pierres.
Hass affirme que la violence est un« droit et un devoir » palestinien, ajoutant qu’en supplément à cette violence, d’autres formes de violence « devraient être enseignées et mises au point. Les limites pourraient inclure la distinction entre les civils et ceux qui portent des armes, entre les enfants et les personnes en uniforme, ainsi que le déclin de l’usage des armes et la limitation de son espace ».
« Alors pourquoi ces procédures sont-elles absentes au programme palestinien? » demandait-elle. «Une partie de l’explication repose sur l’opposition des États donateurs et sur les mesures punitives d’Israël. Mais c’est aussi dû à l’inertie, à la paresse, au défaut de motivation, aux malentendus et aux gains personnels de certaines fractions de leur société. »
Source JerusalemPlus