Les responsables bulgares ont licencié aujourd’hui le responsable de l’enquête sur l’attentat terroriste de Burgas contre des touristes israéliens. Il aurait révélé des informations sensibles aux médias.
La semaine dernière, Stanelia Karadzhova a dit au quotidien 24 Chasa que l’un des trois terroristes présumés qui a mené l’attaque à l’aéroport de la ville a été identifié et que tous les suspects étaient des ressortissants étrangers. Il semble que la piste du Hezbollah soit la bonne… Mais comme Paris refuse de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, la France aurait demandé à la Bulgarie de reporter la publication du rapport et de taire tous les éléments de l’enquête pour ne pas permettre à Israël de pousser pour une mise sur liste noire du mouvement islamiste financé par l’Iran.
Le bureau du procureur du district de Burgas a déclaré dans un communiqué lundi que Karadzhova s’est vu retirer l’enquête « car il parle sans l’accord du procureur. »
Le Ministre de l’Intérieur Tsvetan Tsvetanov a refusé de commenter les détails fournis dans l’interview, en disant « ils sont une question de sécurité nationale. » Le secrétaire en chef du ministère, Kalin Georgiev, averti que tous les commentaires à propos de l’enquête à ce stade seraient «dangereux».
Le 18 Juillet 2012, une bombe a ravagé un bus qui transportait des touristes de l’aéroport à leur hôtel dans la station balnéaire. Deux semaines plus tard, la police bulgare a publié ce qu’ils ont décrit comme une image générée par ordinateur de l’attaquant suicide impliqué dans l’attentat.
Israël a affirmé que l’Iran et le Hezbollah ont joué un rôle dans l’attaque. Mais six mois après l’attaque, personne n’a été arrêté dans cette affaire, et les fonctionnaires bulgares sont restés évasifs à ce sujet, en disant qu’ils ne pointeraient personne du doigt sans preuves.
Cela a changé quand le jeudi, 24 Chasa à cité Karadzhova comme fournissant des détails clés sur l’enquête. Il a dit que trois terroristes présumés, tous des étrangers, ont mené l’attaque sans complices locaux. Il a dit que l’un de ces suspects a été identifié par les autorités et est recherché par un mandat d’arrêt. «Nous connaissons son pays d’origine et qu’il n’y a pas mis les pieds depuis 6 ans. » L’homme, probablement syrien, vivrait en Iran à ce jour.
Karadzhova suggère que l’attentat n’était pas prévu d’être un attentat-suicide, comme il le croyait auparavant, mais que le kamikaze est mort « par erreur de sa part » ou « que quelqu’un a déclenché la bombe à distance. »
Il a dit que les trois suspects avaient de fausses cartes d’identité, n’avaient jamais été vus ensemble, et avaient peut-être utilisé des téléphones ou des ordinateurs portables pour communiquer avec les autres. Un autre facteur commun, dit-il, était leur «manière identique de la vie avec seulement quelques besoins, très ordonnée et simple, comme dans l’armée, ce qui suggère qu’ils avaient le même type de formation. »
Source Jss News