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mercredi 24 mars 2021

« La voix de l’héritage sacré » : la cantor Sofia Falkovitch en direct de la synagogue de la rue Copernic sur Recithall (Vidéo)


Première femme Cantor d’Europe, Sofia Falkovitch a pu reprendre le répertoire de son disque « La voix de l’héritage sacré »(Calliope, 2019) dont nous vous parlions avant le premier confinement, en livestreaming depuis la synagogue de la rue Copernic. Ce dimanche 21 mars,  accompagnée par l’organiste Raphaël Tambyeff et un chœur interreligieux dirigé par Quentin Malinas, elle a chanté en araméen, allemand et hébreu........Détails & Vidéo........

C’est assez solennellement que le concert a commencé sur Recithall avec une introduction par l’orgue et le chœur étalé dans l’ensemble de la salle de la synagogue. 
Un petit moment d’enregistrement réalisé par la chaîne Allegro également à Copernic, nous a servi d’introduction. 
Première femme Cantor d’Europe, il est encore impossible pour Sofia Falkovitch d’exercer son métier dans de nombreuses synagogues ; dans les synagogues orthodoxes, les femmes ne chantent pas. 
Elle chante donc dans des églises, des salles de concerts et chez les juifs libéraux, notamment pour « Judaïsme en Mouvement » où elle inaugurait ce dimanche soir la saison de concerts orchestrée par Bruno Fraitag, après un an d’interruption. Dans l’introduction, rien de cela n’était dit, mais on a pu voir la cantor présenter trois moments importants de la liturgie juive en chantant dans la synagogue, en portant le talit, en faisant le kiddouch et même en sortant le rouleau de la Torah. 
Après cet extrait de trois chants puissants, le retour du concert live a gardé la même solennité douce, avec de longs remerciements et des explications sur la tradition en plusieurs langues, et un programme sacré qui a tourné dans le monde entier et a visiblement été beaucoup répété. 
Extraits de Bach à l’orgue, prières juives (notamment deux versions du « Avinou Malkenou », « notre père et notre roi », que les juifs chantent à Kippour, tout à fait sublime, le Psaume 23 et un Kaddish ashkénaze) mais aussi le « Verleih Uns Frieden »de Mendelssohn se sont succédés avec fluidité, offrant des moments de grande émotion. 
La complicité entre le chœur et la cantor a vraiment fait des merveilles pour nous transporter vers un ailleurs impérieux. En final, un petit temps de questions et réponses a créé un moment de convivialité. 




Source Toute la culture
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