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mardi 23 février 2021

Les bonnes nouvelles du vaccin Pfizer en Israël


La moitié de la population d’Israël a reçu la première dose du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la covid-19. Les statistiques du pays confirment sa très bonne efficacité même sans la deuxième injection. Il pourrait aussi réduire le nombre de cas positifs asymptomatiques.........Détails........

Israël vaccine à tour de bras et fait la course en tête. Plus de 4,3 millions de ses habitants - 48 % de la population - ont reçu au moins une dose du vaccin Pfizer-BioNTech. 
Et 3 millions (32 %) ont même bénéficié de la seconde, depuis que la campagne a débuté le 19 décembre. L’État hébreu a reçu des quantités XXL du sérum américano-allemand en échange de données de patients sur son efficacité. Suffisamment pour produire des statistiques aujourd’hui robustes.
Dévoilée par le site d’information Ynet et repérée par l’agence Reuters, jeudi soir, une étude réalisée par le ministère israélien de la Santé et Pfizer a montré que ce vaccin à ARN réduisait les risques d’infection de 89,4 % dans les cas asymptomatiques et de 93,7 % dans les cas symptomatiques après la deuxième dose, injectée au moins sept jours avant. 
Des pourcentages basés sur des données arrêtées au 6 février. Il a par ailleurs été constaté que le vaccin était efficace contre le variant britannique du coronavirus, qui représente environ 80 % des cas confirmés en Israël. 
Les conclusions de cette étude n’ont pas encore été publiées par une revue scientifique à comité de lecture.
Le ministre de la Santé israélien est venu enfoncer le clou, samedi, en apportant des chiffres encore plus récents, arrêtés au 13 février : il a annoncé que le risque d’infection dû à la covid-19 a chuté de 95,8 % chez les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin de Pfizer, dont la deuxième au moins deux semaines auparavant. 
Mieux, le vaccin a également été efficace à 98 % pour prévenir la fièvre ou les problèmes respiratoires et à 98,9 % pour prévenir les hospitalisations et les décès, a déclaré le ministère.
Autre étude très encourageante : celle menée par l’hôpital israélien Sheba. Publiée vendredi dans la revue The Lancet, elle estime à 85 % la réduction du taux d’infection des cas symptomatiques de covid-19, deux à quatre semaines après la première injection. 
Et même à 75 % la réduction du risque d’être positif, dans le groupe des asymptomatiques détectés par des tests. Des excellents chiffres qui relancent le débat sur la nécessité ou pas de la deuxième dose…
Par ailleurs, la réduction du risque d’infection constatée chez les personnes sans symptômes est un indice sur l’efficacité du vaccin pour stopper la transmission. Les asymptomatiques ou présymptomatiques seraient en effet responsables de la moitié des contaminations, selon une étude du Jama.
Pour arriver à ces conclusions, l’hôpital a basé ses travaux sur 9 109 membres de son personnel, dont 7 214 ont reçu la première dose, pas les autres. 
Au 24 janvier, 170 personnes de l’ensemble ont été testées positives, dont 89 faisaient partie du groupe des travailleurs n’ayant pas reçu la première injection. À noter que seuls les employés présentant des symptômes ou ayant été en contact avec des personnes ayant contracté le virus ont été testés dans le cadre de cette étude. 
Le nombre de cas asymptomatiques a donc pu être minimisé. Autre bémol, l’échantillon des plus de 65 ans est très réduit puisqu’il n’est construit qu’avec le personnel de l’hôpital.

Source Le Télégramme
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