«Il n’a jamais été question de censure», a répondu la direction de Radio Beur FM suite à l’accusation proférée par deux animateurs licenciés de la radio.........Détails........
«Il n’a jamais été question de censure», a répondu la direction de Radio Beur FM suite à l’accusation proférée par deux animateurs licenciés de la radio.
Dans une mise au point adressée au magazine Marianne et dont Algeriepatriotique détient une copie, la responsable du média, qui émet à partir de France, assure que «les animateurs en question n’ont jamais été sanctionnés par la direction de Beur FM, et si ces derniers l’ont bien informé de leur souhait de traiter l’accord de normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël dans leur émission L’actu autrement, il leur a été indiqué qu’en raison de l’importance historique et politique que revêtait cet événement, ce sujet serait traité par l’un des journalistes de la radio plutôt que par des animateurs, dans le respect de la ligne éditoriale et des procédures de Beur FM.
Il n’a donc jamais été question de censurer cette information sur l’antenne de la station».
«Malgré cette requête, et bien que la direction et la rédaction de la radio aient déjà commencé à travailler de leur côté sur cette émission afin d’organiser cet évènement radiophonique avec le soin et le professionnalisme requis, ils se sont pourtant rendus à l’ambassade d’Israël en se prévalant de représenter Beur FM et sans en informer leur direction, qui a pris connaissance de cette rencontre sur les réseaux sociaux et qui n’a donc jamais validé cette initiative personnelle au préalable».
La direction de Beur FM ajoute que «dans le même temps, mais sans aucun rapport avec cette rencontre à l’ambassade d’Israël», l’émission allait être déplacée sur la grille du week-end «faute d’audience». Une décision qui «ne peut en aucun cas être interprétée comme une sanction».
«Cet amalgame entre deux faits sans rapport direct a été relayé dans l’article de Marianne et dans de nombreux autres médias, ainsi que sur les réseaux sociaux, sur fond d’allégation d’antisémitisme», regrette la direction de la radio qui pointe une «campagne de désinformation […] absolument intolérable» et des «assertions mensongères».
Une campagne abondamment traitée par les médias marocains qui ont trouvé matière à déformer les faits en s’alignant sur la thèse de l’antisémitisme en ces temps de grand amour avec Israël.
Les animateurs licenciés de Beur FM ont accusé l’Algérie ouvertement d’être derrière la décision de mettre fin à leur contrat, prétextant une ingérence dans la gestion de la radio en relation avec les relations tendues que le pays entretient avec le voisin marocain.
Une accusation grave qui devrait pousser l’ambassade d’Algérie à Paris à engager des poursuites judiciaires pour diffamation.
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