«Les organes de sécurité étudient soigneusement l’incident de Natanz, c’était un acte de sabotage. Pour autant que nous sachions, ils ont réussi à identifier les forces [derrière l’incident du 2 juillet, ndlr], établir les causes, les détails et les méthodes», a indiqué M.Kamalvandi à l’antenne de la chaîne de télévision IRIB TV1.
Le porte-parole n’a pas précisé si l’incident avait été préparé à l’étranger ou à l’intérieur du pays.
Le 2 juillet, l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran a fait état d’un incident dans un site en chantier dans l’usine de Natanz. Les autorités locales ont précisé qu’un incendie s’était déclaré sur le site destiné à produire des centrifugeuses. Personne n’aurait été blessé et il n’y aurait pas eu de fuites de matériaux radioactifs.
Certains médias ont affirmé qu’une explosion s’était produite à Natanz et ont rejeté la responsabilité sur Israël.
Les autorités iraniennes n’ont ni confirmé ni infirmé ces informations, déclarant que les médias cherchaient à créer «une image forte d’Israël» et promettant d’annoncer plus tard les causes de l’incident.
Le 23 août, l’OEAI a déclaré que l'explosion et l'incendie du 2 juillet étaient le résultat d'un «acte de sabotage».
Le site de Natanz est l’un des principaux centres du programme nucléaire iranien. En vertu de l'accord international JCPoA conclu à Vienne en 2015, Téhéran s’est engagé à n'y produire que de l'uranium enrichi au maximum à 3,67%, avec un nombre limité (5.060) de centrifugeuses dites de première génération (IR-1).
Mais il y produit actuellement de l'uranium enrichi à un taux supérieur à cette limite.
Ces travaux d’enrichissement font partie de la politique iranienne de désengagement progressif du JCPoA entamée en mai 2019 en réaction à la dénonciation par Washington de ce document et à la décision de rétablir les sanctions contre Téhéran.
Source Sputnik News
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