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jeudi 6 août 2020

Le Covid-19 pousse à repenser le stockage


En période de crise, le CIO se doit de tenir à l'oeil l'ensemble des postes de coûts. Une attitude qu'encouragent clairement les start-up israéliennes Infinidat et Lightbits qui proposent des solutions de stockage combinant les avantages du sur-site sans les inconvénients du cloud public.......Détails......



Le Covid-19 pousse à repenser le stockage
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Infinidat a été fondée en 2011 et commercialise une solution de stockage hautement évolutive et ultra-rapide pour gros volumes. 
L'entreprise affirme proposer un stockage plus rapide que le 'all-flash' et capable de concentrer jusqu'à 10 Po de capacité utile dans une baie classique de 42 unités. La crise du Covid-19 ralentit certes les nouveaux projets IT, mais représente en même temps une opportunité. 
"Une entreprise a toujours besoin de stockage, précise Moshe Yanai, CEO. Dans le même temps, toute l'attention se focalise sur les coûts. 
En période de crise, on constate que les entreprises sont davantage enclines à prendre des risques pour faire des économies. 
Du coup, les marques A perdent des parts de marché. Ceux qui privilégient le prix bénéficient d'un avantage concurrentiel en période d'incertitude financière."
Par ailleurs, la nature de la crise actuelle stimule dans certains cas le besoin de stockage. 
Ainsi, l'un des clients d'Infinidat est une banque italienne dont l'ensemble des employés a dû passer au télétravail du jour au lendemain. Du coup, la banque a été obligée de se doter très rapidement d'une infrastructure de stockage flexible. 
Chez Infinidat, trois modèles peuvent en principe être déployés. D'abord, l'approche classique où le client achète des boîtes de stockage à installer dans son propre centre de données. 
Par ailleurs, Infinidat propose deux modèles offrant plus de flexibilité. "Nous avons une solution de capacité à la demande, précise Dan Shprung, vp EMEA. L'entreprise achète dès lors plus de capacité en fonction de sa croissance."

Solution sans engagement

Enfin, Infinidat commercialise un modèle Opex. Dans ce cas également, le client installe une baie de stockage dans son propre centre de données, mais ne paie qu'en fonction de ce qu'il consomme. 
Ce faisant, il peut étendre sa capacité de stockage, mais aussi la réduire. "Il s'agit d'une sorte de cloud public, mais sans les inconvénients, poursuit Dan Shprung. 
Dans ce cas donc, pas besoin d'investissement ou d'autre engagement." Cette approche apporte une réponse aux entreprises qui se lancent dans un projet de transformation numérique et n'ont dès lors que peu de vue sur l'évolution de leurs besoins de stockage.
"Prenez l'exemple du déploiement d'une appli mobile par les clients d'une banque, ajoute Dan Shprung. Au-delà de l'enregistrement de la transaction, la banque désire également stocker de très nombreuses métadonnées : localisation de l'utilisateur, type d'appareil, authentification du client, etc., etc." Une transaction qui ne représente en soi que quelques kilooctets débouche très rapidement sur un besoin de stockage de plusieurs mégaoctets. 
"En outre, la banque est dans l'impossibilité de prévoir la rapidité d'évolution du volume des transactions. 
Pour y faire face, il importe de disposer d'une infrastructure flexible et très évolutive."

Flash partagé

Lightbits, une autre start-up israélienne spécialisée en stockage, propose pour sa part de réaliser des économies de coûts en optimisant l'utilisation du stockage existant. 
"La génération actuelle d'applications 'cloud native' impose une nouvelle approche du stockage, estime Avigdor Willens, cofondateur et qui, avec Galileo et Annapurna à l'époque, a été à l'initiative de plusieurs sociétés IT à succès. "Nous scindons le traitement du stockage", précise-t-il. 
La principale motivation de ce choix réside dans le constat que les entreprises n'exploitent aujourd'hui guère plus de 10 à 15% de la capacité de stockage disponible, outre à peine la moitié des performances disponibles. Lightbits propose comme réponse le stockage défini par logiciel, lequel permet d'optimiser le stockage disponible. 
"Ce faisant, nous abandonnons une architecture SSD 'direct-attached' inefficace pour un environnement flash NVMe partagé. La latence est à ce point faible que l'on croirait utiliser du flash local."

Source Le Vif
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