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mercredi 8 juillet 2020

Israël compte ce mercredi 14.104 malades confirmés......Toute l'info sur la pandémie sont ici


Israël compte ce mercredi 14.104 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......
Bilan en ce mercredi

Nombre total d'infections: 32.714
Guérisons: 18.267
Décès: 343
Sous respirateurs artificiels 36
Cas graves: 107
Nombre de malades actuels: 14.104

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-1.320 nouveaux cas en 24h et 343 décès 

Covid-19 : en Israël, la seconde vague est là et elle est «hors de contrôle»

Le bouclage de la Judée Samarie étendu de 5 jours

-La ville de Beitar Illit désignée comme "zone restreinte"

Les dépistages réduits en raison d'une "surcharge" au sein du ministère de la Santé

Benny Gantz placé à l'isolement


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1.320 nouveaux cas en 24h et 343 décès

1.320 nouveaux cas de contamination au coronavirus et un nouveau décès ont été enregistrés dans la journée de mardi en Israël, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé.
Au total, 343 patients sont décédés des suites du Covid-19 et 32.714 personnes ont été infectées depuis le début de la pandémie.
Par ailleurs, 107 personnes se trouvent dans un état grave, 82 personnes présentent des symptômes légers et 36 patients ont été placés sous respiration artificielle.
Le ministère de la Santé a également indiqué avoir réalisé 26.603 tests de dépistage dans la journée de mardi.
Suite à la hausse du nombre de personnes contaminées dans le pays, le gouvernement a décidé d'instaurer lundi de nouvelles restrictions afin d'enrayer la propagation du virus.
Le bouclage de la zone durera sept jours, à compter de 13 heures (heure locale) ce mercredi.

Covid-19 : en Israël, la seconde vague est là et elle est «hors de contrôle»

Seconde vague, crainte ou réalité? Dans certaines régions de la planète, il est encore difficile d'interpréter la flambée de contaminations au Covid-19 observée ces dernières semaines. En Israël, le doute n'est plus permis. Le rebond épidémique est là, et il suscite une crainte immense tant il s'annonce plus massif qu'au printemps.
Alors que le pays faisait jusqu'ici figure de champion pour sa réactivité, il paie aujourd'hui un déconfinement ficelé à la hâte dès la fin avril pour sauver l'économie. 
« Nous sommes à un doigt du reconfinement total », a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Plus de 1 000 tests positifs quotidiens ont en effet été recensés ces derniers jours. Sans compter le bilan toujours alarmant de la Judée Samarie voisine. 
Cette « seconde vague », l'épidémiologiste Antoine Flahault la juge même aujourd'hui « hors de contrôle » auprès du Parisien.
Ce lundi, le gouvernement a ainsi choisi de refermer les bars, boîtes de nuit et salles de sport. 
Un retour en arrière spectaculaire auquel il faut ajouter l'augmentation du prix de l'amende en cas de non-port du masque (135 euros), le télétravail chez 30 % des fonctionnaires et l'accès aux plages limité à certaines heures.
Les prochaines décisions liées au nouveau coronavirus pourront par ailleurs entrer en vigueur sans l'accord en amont des députés de la Knesset, signe du sentiment d'urgence qui s'empare aujourd'hui du sommet de l'Etat.

La mortalité encore au ralenti (Baroukh Achem...), mais pour combien de temps ?


À première vue, cette alerte pourrait sembler exagérée au vu de la stagnation de la mortalité observée en parallèle des données de dépistage. 

Officiellement, 338 personnes sont décédées au total, dont 18 la première semaine de juillet. 
Si l'on rapporte ce nombre de disparitions à la population générale, Israël se situe toujours parmi les nations les plus épargnées (3,7 morts pour 100 000 habitants, contre 44,6 en France et 66,6 au Royaume-Uni).
Seulement, la majorité des experts voient mal comment la poussée des cas ne pourrait pas toucher d'ici trois ou cinq semaines les plus vulnérables. Et faire exploser le nombre de patients dans un état grave et la courbe des décès. Quid notamment des cas asymptomatiques porteurs du virus sans le savoir et qui vont visiter leurs aînés ?
Avec plus de 131 localités touchées, l'épidémie semble aujourd'hui se répandre parmi une population jeune et active, qui a bénéficié de la reprise rapide des activités sociales et économiques. 
Les lieux en intérieur (bars, discothèques, synagogues, salles de mariage…) figurent ainsi parmi les principaux clusters. 
À partir du mois de mai, « des célébrités et des hommes politiques (dont Netanyahou) ont été surpris en train de violer les directives, tandis que des clips vidéo viraux montraient des clubs bondés et d'autres festivités de masse sans masque en vue », a déploré le journaliste spécialisé Neri Zilber dans le magazine britannique The Spectator.

« Nous sommes devenus des responsables sans aucune autorité »


Enrayer cette dynamique est-il encore possible? La professeure israélienne Sigal Sadetski peine à y croire. 

Après l'annonce du reconfinement partiel, cette dernière a choisi ce mardi de quitter son poste de cheffe des services de santé publique du pays. « Nous étions des professionnels qui réagissaient à la situation de manière proactive, et mon sentiment est qu'au fil du temps, nous sommes devenus des responsables sans aucune autorité qui réagissent tardivement aux événements », a-t-elle regretté sur Facebook.
Dans cette lettre au vitriol, elle regrette que « les réussites de la première vague se soient affaiblies avec l'ouverture généralisée et rapide de l'économie ». Une relance aux modalités « plus importantes et rapides que dans les autres pays occidentaux ». 
La pression de l'opinion publique était semble-il trop forte dans ce pays où le taux de chômage a rapidement atteint près de 27 %. 
Au printemps, le directeur général du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman-Tov, considéré comme la tête pensante du confinement israélien, avait abandonné le navire pour les mêmes raisons.
Aujourd'hui, Neri Zilber dresse un état des lieux alarmant des dispositifs de dépistage et de traçage mis en place par les autorités. Le premier, dit-il, « manque cruellement de personnel » et est « embourbé dans des retards bureaucratiques ». 
Le second, basé sur les services de sécurité intérieure du Shin Beth, ne serait lui pas la « solution miracle » promise par Nétanyahou. Et ce ne sont pas les capacités hospitalières qui prêtent à l'optimisme.
Frappé par des années d'austérité, le système de santé israélien se situe parmi les plus fragiles de l'OCDE. Il dispose de trois lits pour 1 000 habitants et d'un taux d'occupation extrêmement élevé.

Le bouclage de la Judée Samarie étendu de 5 jours

L'Autorité palestinienne a annoncé mardi étendre de cinq jours le bouclage de la Judée Samarie afin de lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, après une hausse du nombre de cas de malades.

Les secteurs sous contrôle palestinien de la Judée Samarie étaient déjà fermés depuis vendredi et le seront jusqu'au dimanche 12 juillet au soir, a déclaré le porte-parole du gouvernement Ibrahim Melhem. 
«Le gouvernement a décidé de fermer tous les gouvernorats, les villes et villages palestiniens pour cinq jours de plus», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Lundi, le premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh avait appelé Israël à fermer tous les points de passage avec la Judée Samarie, territoire occupé depuis 1967 par Israël qui en contrôle tous les points d'entrée. 
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé palestinien, plus de 4.570 personnes ont été contaminées par la pandémie de Covid-19 en Judée Samarie, dont 17 en sont décédées. 
Il y a une semaine, le nombre de cas atteignait 2356 et cinq morts.

La ville de Beitar Illit désignée comme "zone restreinte"

La ville ultra-orthodoxe de Beitar Illit, située en Judée Samarie, a été déclarée zone restreinte alors que les contaminations au Covid-19 ont sérieusement augmenté depuis ces derniers jours.
Le bouclage de la zone durera sept jours, à compter de 13 heures (heure locale) ce mercredi.
"Les entrées et sorties de Beitar Illit seront restreintes, tout comme les déplacements au sein de la ville", ont déclaré le bureau du Premier ministre et le ministère de la Santé dans un communiqué conjoint.
"En raison d'une hausse importante des cas à Beitar Illit, même après avoir imposé des restrictions sur les rassemblements et le système éducatif dans la ville, les professionnels du ministère de la Santé estiment que des mesures supplémentaires doivent être prises", poursuit le communiqué.
La ville compte 240 malades actifs.
Le maire, Meir Rubinstein a fustigé cette décision, estimant que "les échecs du ministère de la Santé à prendre en charge la deuxième vague sont incarnés par ce choix scandaleux".
"Publier une information sur le bouclage de la ville à 23 heures, alors que la plupart des habitants dorment, est une honte", a déclaré Rubinstein. "Les habitants de Beitar Illit se réveilleront dans une ville fermée."

Les dépistages réduits en raison d'une "surcharge" au sein du ministère de la Santé

Le ministère israélien de la Santé devrait revoir ses critères concernant les tests de dépistage au Covid-19, afin d'en diminuer le nombre et d'alléger ainsi "la pression sur ses services submergés".
Les responsables du ministère envisagent notamment d'arrêter de dépister les personnes asymptomatiques, a rapporté pour sa part Ynet mercredi.
Par ailleurs, le ministère souhaite placer à l'isolement les patients dont le test s'est révélé positif, pendant un mois.
Ce rapport fait suite à une mise en garde cette semaine du directeur général du ministère de la Santé, Chezy Levy, qui a affirmé que ses services "n'avaient pas les effectifs nécessaires" pour effectuer le nombre de tests fixé par le gouvernement.
Selon les directives actuelles, les patients présentant un certain type de symptômes - fièvre élevée, toux ou difficultés respiratoires - sont éligibles à un test de dépistage au nouveau coronavirus, ainsi que toute personne ayant été en contact avec une personne infectée.
Le nombre de cas de contamination ne cesse d'augmenter en Israël ces dernières semaines, depuis que le pays a entamé son déconfinement.

Benny Gantz placé à l'isolement

Le ministre de la Défense et Premier ministre suppléant Benny Gantz a été placé à l'isolement mercredi, après avoir été en contact avec un patient atteint du coronavirus.
Il restera en quarantaine jusqu'aux résultats de son test de dépistage et de l'enquête épidémiologique en cours. 
B. Gantz a indiqué qu'il allait bien et qu'il continuerait à travailler depuis le lieu de sa quarantaine.
Avant lui, d'autres responsables de premier plan au sein du gouvernement et de l'establishment militaire ont déjà été contraints de se placer à l'isolement après avoir été en contact avec une personne infectée. 
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait lui-même été placé en quarantaine lors de la première vague épidémique à la fin du mois de mars, après que l'une de ses proches collaboratrices a été testée positive au coronavirus.

Source I24NewsLe Parisien & Le Figaro & I24News & I24News & I24News
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