Israël compte ce mardi 12.717 malades confirmés soit 1.057 nouvelles contaminations en 24 heures. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......
Bilan en ce mardi
Nombre total d'infections: 31.186
Guérisons: 18.131
Décès: 338
Sous respirateurs artificiels 35
Cas graves: 85
Nombre de malades actuels: 12.717
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- Fermeture immédiate des lieux de loisirs et de divertissement
-Le gouvernement autorisé à ordonner des restrictions sans l'accord de la Knesset
-La cheffe des services de santé publique annonce sa démission
-Le gouvernement autorisé à ordonner des restrictions sans l'accord de la Knesset
-La cheffe des services de santé publique annonce sa démission
- L’autorité palestienne va demander à l'ONU de "surveiller les frontières avec Israël"
-"La lutte contre le coronavirus se fait avec l'aide des citoyens" (Y. Edelstein)
- Espagne, Australie, États-Unis, Maroc... Le retour du confinement
-El Al accepte une aide gouvernementale de 400 millions de dollars
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Suivant l'avis du ministère de la Santé qui avait recommandé, face à la recrudescence de l'épidémie, de durcir les restrictions en vigueur, le cabinet consacré à la lutte contre le coronavirus a décidé ce lundi après-midi de la fermeture immédiate des salles de réception, bars, boîtes de nuit, salles de sport et piscines.
Les salles de spectacles et musées resteront également fermés jusqu'à nouvel ordre.
Les restaurants des hôtels sont soumis aux mêmes restrictions.
Les plages ne sont pas fermées mais leur accès est limité à certaines heures.
Les rassemblements sont limités à 20 personnes tandis que les lieux de culte ne peuvent accueillir que 19 fidèles à la fois, tenus de respecter la distanciation sociale.
Les autobus ne peuvent transporter que 20 passagers à la fois tout en roulant avec les fenêtres ouvertes.
Enfin, les services publics ne peuvent fonctionner qu'avec 30% de leurs effectifs.
Le cabinet "corona" a été investi ce lundi de nouveaux pouvoirs lui permettant de mettre immédiatement ses décisions en application, sans plus avoir besoin de l'approbation des députés.
"Nous sommes à un doigt du reconfinement total", a déclaré lundi le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à l'issue de la réunion de la commission spéciale de la Knesset consacrée à la lutte contre le coronavirus.
Le gouvernement autorisé à ordonner des restrictions sans l'accord de la Knesset
Le Parlement israélien a adopté une loi controversée tôt mardi matin, autorisant le gouvernement à imposer des mesures restrictives liées à la pandémie de coronavirus sans l'approbation des députés.
Selon cette législation, qui sera en vigueur jusqu'au 6 août prochain, les décisions ministérielles seront soumises à la Knesset dans un délai d'une semaine, et pourront être annulées à posteriori si le Parlement les rejette.
L'objectif de ce texte est de pouvoir ordonner immédiatement l'application de nouvelles restrictions, sans être retardée par le processus législatif d'adoption d'un texte.
La loi, votée en présence de 53 députés sur 120, a obtenu le soutien de 29 parlementaires, 24 s'y sont oppposés.
Ses détracteurs ont estimé qu'elle supprimait un contrôle clé sur le pouvoir du gouvernement, Micky Levy (Yesh Atid) ayant notamment dénoncé un "jour noir", pour Israël qui "s'apparente à la Corée du Nord".
Selon l'Institut pour la démocratie en Israël, la nouvelle législation accorde au gouvernement "beaucoup trop de latitude et l'exempte du contrôle parlementaire nécessaire".
"Triompher du virus est en effet un défi important qui exige de la flexibilité de la part du gouvernement, mais un processus démocratique et un véritable débat à la Knesset ne sont pas des 'fardeaux' pour le cabinet", a lancé un membre du centre de recherche, Amir Fuchs, dans un communiqué.
"Les débats à la Knesset sont non seulement un outil important pour la sauvegarde des droits civils, mais aussi pour gagner la confiance du public. L'adoption de cette loi d'une manière si hâtive aura l'effet inverse et de telles décisions dramatiques doivent être approuvées par la Knesset avec un contrôle parlementaire complet", a-t-il souligné.
La cheffe des services de santé publique annonce sa démission
La cheffe des services de santé publique au ministère israélien de la Santé, Pr. Sigal Sadetski, a annoncé mardi sa démission.
"Depuis ces dernières semaines, Israël s'oriente vers une position dangereuse. Les données, le taux de contaminations, et les projections en sont la preuve", a-t-elle déploré sur sa page Facebook.
"Israël a réussi à faire face à la première vague de l'épidémie", a-t-elle affirmé, et "s'est distingué des autres pays en évitant une politique tendant vers une libération trop rapide des activités sociales".
"La première vague a été gérée par un leadership professionnel et valeureux, qui a mis la vie humaine au premier plan sur toute autre considération", a-t-elle souligné.
"Nous étions des professionnels qui réagissaient à la situation de manière proactive, et mon sentiment est qu'au fil du temps, nous sommes devenus des responsables sans aucune autorité qui réagissent tardivement aux événements", a-t-elle regretté.
Plus tôt, le ministère israélien de la Santé a annoncé 1.057 nouveaux cas de coronavirus en 24h, un record. Quatre décès supplémentaires ont par ailleurs été enregistrés portant le nombre total de morts à 338.
L’autorité palestienne va demander à l'ONU de "surveiller les frontières avec Israël"
Le Premier ministre de l'Autorité palestinienne (AP), Mohammad Shtayyeh, a appelé lundi Israël à fermer tous ses postes frontaliers avec la Judée Samarie pour empêcher la propagation du coronavirus.
"Nous allons également envoyer une demande à l'agence onusienne en charge de la surveillance de la trêve (ONUST) de surveiller la situation aux frontières de 1967", a déclaré M. Shtayyeh lors de la réunion hebdomadaire du cabinet de l'AP à Ramallah.
Le Premier ministre a enfin appelé les Palestiniens travaillant en Israël à passer la nuit sur leur lieu de travail et à ne pas se déplacer quotidiennement via les postes frontaliers.
Un bouclage des villes de Judée Samarie est entré en vigueur vendredi matin pour une période de cinq jours dans le but de freiner le rythme des contaminations.
M. Shtayyeh a affirmé que le gouvernement de l'AP avait du mal à juguler la propagation du virus du fait de la division de la Judée Samarie en trois zones - A, B et C -, et parce qu'il n'était pas autorisé à opérer à l'intérieur de Jérusalem.
Les forces de sécurité de l'AP ont l’interdiction de mettre en place des points de contrôle aux postes frontaliers, tandis que la zone C est sous contrôle israélien exclusif, a souligné le Premier ministre palestinien.
Les requêtes de M. Shtayyeh interviennent alors que le ministre de la Santé de l'AP a annoncé le recensement de 64 autres cas de coronavirus en Judée Samarie au cours des dernières 24 heures, portant le nombre de Palestiniens diagnostiqués à 4.786.
Le nombre de morts du coronavirus est passé à 21 après le décès d'un homme âgé d’une soixantaine d’années lundi matin.
"La lutte contre le coronavirus se fait avec l'aide des citoyens" (Y. Edelstein)
Le ministère israélien de la Santé, Yuli Edelstein, a affirmé lundi que "la lutte contre le Covid-19 dans le pays se faisait avec l'aide des citoyens, en collaboration avec le gouvernement", suite aux nouvelles restrictions votées un peu plus tôt dans la journée.
"Ces restrictions ont des conséquences sur la vie de nombreux citoyens, sur leur gagne-pain, leurs loisirs et modes de vie", a-t-il concédé, ajoutant néanmoins que la crise "ne pouvait pas être prise à la légère".
"Les mesures que nous avons prises aujourd'hui l'ont été dans l'espoir que dans deux semaines, il n'y aura pas de confinement total", a expliqué le ministre.
"La lutte contre le virus est difficile, complexe, il y a un sentiment d'incertitude qui crée beaucoup de frustration. Cependant, la lutte contre le Covid-19 se fait avec l'aide des citoyens, c'est ensemble que nous vaincrons l'épidémie", a-t-il poursuivi.
Parmi les nouvelles mesures listées ce lundi soir, M. Edelstein a annoncé la future nomination d'un "directeur spécial pour la lutte contre le coronavirus", en charge des données épidémiologiques et des actions liées à la crise, ainsi que le renforcement du personnel dans les centres d'appel du ministère de la Santé.
A ce sujet, le ministre a tenu à s'excuser pour les délais de réponse concernant les erreurs détectées dans le système de localisation des porteurs du virus.
Enfin, M. Edelstein a présenté un "nouvel instrument développé par nos informaticiens, en partenariat avec le ministère de la Santé."
"Il s'agit d'un outil qui se base sur l'intelligence artificielle, pour suivre tous les développements dans la chaîne de contamination. Cela va nous être très utile pour mieux comprendre les relations entre les contaminations et le facteur géographique", a-t-il souligné.
Enfin, M. Edelstein a admis que son ministère "n'avait pas fait un travail idéal", mais qu'ils "apprenaient tous les jours".
Espagne, Australie, États-Unis, Maroc... Le retour du confinement
La pandémie de nouveau coronavirus est loin d’être enrayée partout. Et certains pays, qui pensaient être débarrassés, voient ressurgir la maladie. Au point de devoir imposer de nouvelles restrictions.
L’Espagne isole des régions
C’est notamment le cas en Espagne. Ce samedi 4 juillet, la région de Catalogne a imposé le confinement de la zone du Segrià - près de la ville de Lerida, au nord-est du pays - qui compte 200 000 habitants.
En cause, “une croissance très importante du nombre de contagions de Covid-19”, comme l’a expliqué le président de la région, Quim Torra, à la presse, rapporte France info.
Il ne s’agit pas d’un confinement des habitants à leur domicile, mais dans la zone. C’est-à-dire que les entrées et les sorties du Segrià sont restreintes. Par ailleurs, les rassemblements sont limités à 10 personnes.
Le lendemain, la Galice prenait une décision similaire, pour une zone côtière située au nord-ouest du pays.
Depuis ce dimanche 5 juillet, à minuit, les habitants des communes du comté d’A Mariña n’ont pas le droit de sortir de cette zone. Ils ne peuvent pas se réunir à plus de 10 personnes et les capacités d’accueil des lieux fermés ont été revues à la baisse.
“Il est nécessaire de nous isoler pour éviter une augmentation exponentielle du nombre de cas”, a commenté Jesus Vazquez, le responsable sanitaire régional, précise Ouest France.
Une décision qui concerne 70 000 personnes et devrait s’appliquer pendant au moins cinq jours.
Des habitants de Melbourne reconfinés
De son côté, l’Australie a décidé d’isoler l’État de Victoria, où se situe la ville de Melbourne, qui a vu le nombre de contaminations bondir ces derniers jours. La frontière avec l’État d’Australie-Méridionale était déjà fermée, et le gouvernement a décidé d’appliquer la même mesure avec l’État voisin de Nouvelle-Galles du sud.
Une première en 100 ans précise Ouest France, puisque la dernière décision du genre remonte à l’épidémie de grippe espagnole. La fermeture entrera en vigueur à partir de ce mardi 7 juillet, à minuit.
D’autres restrictions ont déjà été imposées. Depuis le mercredi 1er juillet, une trentaine de quartiers du nord et de l’ouest de Melbourne sont à nouveau confinés.
Les plus de 300 000 habitants concernés n’ont le droit de se déplacer que pour le travail, l’activité sportive ou l’achat de produits de première nécessité. Par ailleurs, l’accès à ces quartiers est interdit pour ceux qui n’y vivent pas, rapporte LCI. Ces mesures devraient s’appliquer au minimum pendant un mois.
Les États-Unis font marche arrière
Face au nombre toujours plus importants de cas de Covid-19 aux États-Unis, certains États ont décidé de faire marche arrière et d’imposer à nouveau des restrictions.
La Floride, la Californie et le Texas ont ainsi choisi de refermer leurs bars. Au Texas, la cheffe de l'exécutif du comté de Harris - où se trouve la ville de Houston - a même demandé aux habitants de rester chez eux autant que possible, décrit Le Parisien.
Au début du mois de juillet, un couvre-feu a été mis en place dans le comté de Miami-Dade (Floride), rapporte Challenges. Par ailleurs, le 3 juillet, les gouverneurs de l’Arkansas et du Texas ont autorisé les maires à prendre des arrêtés imposant le port du masque.
Madagascar reconfine sa capitale
Madagascar a fait le choix d’un reconfinement localisé après une flambée des cas, notamment dans la capitale.
À la suite d’un conseil extraordinaire, tenu ce 4 juillet, il a été décidé que la région d’Analamanga, où se trouve notamment la capitale, Antananarivo, serait entièrement confinée à partir de ce lundi 6 juillet. Une décision qui court jusqu’au 20 juillet, précise RFI.
Les mesures impliquent que l’entrée ou la sortie de cette zone sont totalement interdites.
Les habitants n’ont pas le droit de se déplacer - sauf pour se rentre à l’hôpital - et les commerces de première nécessité ne sont ouverts que jusqu’à midi, exception faite des pharmacies. Les écoles sont à nouveau fermées et les rassemblements interdits.
Le Maroc met Safi en quarantaine
Le Maroc fait face à son taux de nouvelles contaminations le plus élevé depuis le mois de mars, comme l’ont annoncé les autorités le 5 juillet. En cause, la formation d’un cluster dans une usine de Safi, sur la côte ouest.
Résultat, la ville a été placée en quarantaine dans la nuit du 4 au 5 juillet, annonce France info.
Les entrées et les sorties y sont donc interdites. Par ailleurs, les commerces ont l’obligation de fermer à 18h et les cafés à 20h. L’accès aux plages est interdit, ajoute le site H24infos.
Vendredi 3 juillet, l’OMS tirait une fois de plus la sonnette d’alarme sur la progression du coronavirus dans le monde, exhortant les pays à “regarder les chiffres” et à “se réveiller”.
El Al accepte une aide gouvernementale de 400 millions de dollars
La compagnie aérienne israélienne El Al pourrait revenir dans le giron de l'État, alors que le président de la société aurait accepté un plan de sauvetage du gouvernement, et ainsi donner à Israël le contrôle d'environ 61% de l'entreprise.
Dans le cadre de l'accord annoncé, la compagnie aérienne obtiendra un prêt de 250 millions de dollars (220 millions d'euros) soutenu par le gouvernement, avec des garanties pour 75% du prêt, en cas de défaillance de l'entreprise.
Selon l'accord passé avec le gouvernement, des actions seront par ailleurs proposées à l'achat à la Bourse de Tel-Aviv, pour un montant de 150 millions de dollars (132 millions d'euros).
"L'Etat s'engage à racheter les actions de la compagnie qui n'auront pas été acquises par le public", ajoute la compagnie.
Comme d'autres sociétés de transports aériens ailleurs dans le monde, la compagnie connaît de grosses difficultés suite aux pertes financières causées par l'annulation de nombreux vols en lien avec l'épidémie du nouveau coronavirus.
El Al, qui avait mis des milliers d'employés en congé sans solde, a cessé tous ses vols la semaine dernière après l'échec de négociations entre ses employés et la direction qui avait annoncé devoir poursuivre sa politique de licenciements.
Depuis la fermeture quasi totale du ciel israélien en mars, la compagnie a dû annuler des centaines de vols et doit rembourser des billets à des milliers de passagers.
Compagnie nationale d'Israël depuis sa création en 1948, El Al avait été privatisée à partir de 2003.
Source I24News & I24News & I24News & I24News & I24News & Media Congo & I24News
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