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dimanche 12 juillet 2020

Israël compte ce dimanche 18.940 malades confirmés......Toute l'info sur la pandémie sont ici


Israël compte ce dimanche  18.940 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......


Bilan ce dimanche

Nombre total d'infections: 38.213
Guérisons: 18.915
Décès: 358
Sous respirateurs artificiels 48
Cas graves: 141
Nombre de malades actuels: 18.940

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Face à la hausse significative des cas de coronavirus en Israël, plusieurs hôpitaux font état d'une pénurie de remdesivir

Des aides immédiates annoncées pour les indépendants

Les laboratoires de dépistage sont surchargés et proches de l'effondrement (organismes de santé)

Le chômage repart à la hausse après les nouvelles restrictions

Des milliers de manifestants contre la gestion de l'épidémie


Bouclage des quartiers: un député appelle les partis religieux à quitter provisoirement le gouvernement


- La Knesset envisage une suspension temporaire du paiement des loyers


Benyamin Netanyahu présente son plan économique

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Face à la hausse significative des cas de coronavirus en Israël, plusieurs hôpitaux font état d'une pénurie de remdesivir 

La semaine dernière, cet antiviral est devenu le premier médicament autorisé par l'Union européenne pour traiter le Covid-19, deux mois après avoir reçu une autorisation d'utilisation d'urgence aux États-Unis.
C'est en effet la première thérapie à avoir démontré une certaine efficacité chez les patients hospitalisés pour le Covid-19, à l'issue d'un essai clinique.
Une étude de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a ainsi démontré que les patients traités par remdesivir se rétablissaient en moyenne quatre jours plus vite que les autres malades.
Gilead Sciences, le fabricant américain du médicament,  a également annoncé vendredi que les derniers résultats des essais cliniques en cours suggèrent que les patients qui reçoivent le médicament voient leur risque de mortalité réduit de 62%. 
Des données confirmées par de nombreux médecins israéliens, qui affirment que le remdesivir permet d'atténuer drastiquement les effets les plus graves de la maladie.  
La conséquence de cet engouement pour l'antiviral est que les stocks du pays s'épuisent, au point qu'un patient hospitalisé au Centre médical Rambam de Haïfa a vu son traitement brutalement interrompu la semaine dernière pour cause de pénurie.  
Asher Shalmon, qui dirige les relations internationales du ministère de la Santé, a affirmé au Times of Israel qu'il négociait actuellement avec Gilead Sciences pour renouveler les stocks et que le pays faisait jouer ses relations diplomatiques. 
Une mission qui s'annonce difficile, alors que les Etats-Unis ont annoncé début juillet avoir acheté le stock mondial disponible de remdesivir pour les trois prochains mois. 

Des aides immédiates annoncées pour les indépendants

L'aide annoncée pour les indépendants s'inscrit dans un plan global annuel de 90 milliards de shekels (environ 22,5 milliards d'euros) annoncé jeudi et dont les autres points doivent être approuvés lundi par le gouvernement et le Parlement.
"Ce matin, nous avons voté la première partie de ce plan en accordant des avances immédiates aux indépendants", a annoncé dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur Twitter.
Le taux de chômage en Israël a bondi ces derniers mois, passant de 3,4% en février à 27% en avril, avant de redescendre légèrement en mai à 23,5%. Les chiffres de juin n'ont pas encore été publiés.
Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, Israël avait imposé mi-mars un strict confinement durant lequel seuls les professionnels exerçant des métiers jugés essentiels avaient été autorisés à travailler et tout rassemblement public était interdit.
Si des salariés ont pu recevoir des allocations chômage, les travailleurs indépendants se plaignent, eux, de ne pas avoir été aidés plus tôt par le gouvernement.
"Nous allons accorder immédiatement une aide aux travailleurs indépendants", a promis dimanche M. Netanyahu au début du conseil des ministres hebdomadaire, précisant que cette aide serait au maximum de 7.500 shekels (1.920 euros) par mois par personne.
Le plan global d'aide "permettra aux salariés et aux indépendants de recevoir directement de l'argent sur leur compte et ceci pour les 12 mois à venir", a indiqué M. Netanyahu, selon un communiqué de son bureau.
"Les personnes qui n'ont pas reçu un seul shekel sur leur compte en banque ces quatre derniers mois sombrent doucement mais sûrement dans le désespoir", a affirmé dimanche Roy Cohen, président de la Chambre israélienne des organisations et entreprises indépendantes.
"L'argent aurait dû être versé rapidement et les gens (en confinement) auraient dû pouvoir sortir doucement" de chez eux, a-t-il lancé à la radio israélienne.
Jusqu'à récemment, Israël, qui compte environ neuf millions d'habitants, se vantait de sa gestion de la pandémie, mais le nombre de nouveaux malades est reparti à la hausse au fur et à mesure du déconfinement.

Les laboratoires de dépistage sont surchargés et proches de l'effondrement (organismes de santé)

Les organisations israéliennes de maintien de la santé (HMO) ont averti que si le nombre de tests de dépistage du coronavirus effectués quotidiennement ne diminuait pas de manière significative, les laboratoires médicaux à travers le pays s'effondreraient.

Jeudi, le ministère de la Santé a déclaré que 28.665 tests avaient été effectués en 24 heures, soit une augmentation de 93% par rapport au record de tests quotidiens recensé il y a tout juste un mois.
"Nous travaillons bien au-delà de nos capacités", a déclaré un haut responsable de l'une de ces organisations. "Si nous ne limitons pas le nombre de tests effectués quotidiennement, ce n'est qu'une question de temps jusqu'à ce que les tests ne soient jetés et que les laboratoires ne commencent à s'effondrer."
La semaine dernière, le site d'information Ynet a ainsi annoncé que le ministère de la Santé avait l'intention de demander aux laboratoires de réduire le nombre de tests quotidiens.
Les hauts fonctionnaires du ministère ont ajouté qu'ils réfléchissaient également à un plan pour renforcer la hiérarchisation de la population soumise au dépistage en fonction de l'âge et de l'état de santé des personnes. 
Le ministère a en outre publié de nouvelles directives qui devraient réduire considérablement le nombre de personnes placées en isolement après avoir été en contact avec un porteur confirmé du coronavirus.
Les anciennes directives se concentraient sur les lieux fréquentés par le patient deux semaines avant le test de dépistage, que celui-ci ait présenté ou non des symptômes du virus.
Selon les derniers règlements - qui doivent entrer en vigueur ce dimanche - l'enquête épidémiologique sur un patient symptomatique se concentrera sur ses activités quatre jours avant le test, tandis que l'enquête sur un patient asymptomatique se concentrera sur ses activités dans les dix jours précédant le test.

Le chômage repart à la hausse après les nouvelles restrictions

L’agence israélienne pour l'emploi a indiqué dimanche que le nombre de chômeurs avait encore augmenté pendant le week-end, alors que le pays a imposé cette semaine de nouvelles restrictions et fermé certains quartiers pour endiguer la résurgence du coronavirus.
Selon l’agence, 1.250 personnes ont déclaré être retournées travailler depuis jeudi, contre 2.843 qui ont affirmé avoir perdu leur emploi.
En tout, 847.968 ​​Israéliens sont aujourd’hui à la recherche d'un emploi, dont 576.164 sont en congé sans solde, selon les chiffres. 
Le taux de chômage s'élève ainsi à 21%, a indiqué l’agence israélienne pour l’emploi.
"Ces derniers jours, nous avons reçu des informations faisant état d'une nouvelle mise en congé d’un certain nombre de travailleurs qui avaient récemment repris une activité professionnelle", s’est alarmée l’agence dans un communiqué.
Cette nouvelle hausse du chômage intervient alors que le gouvernement a réimposé des restrictions sur l'activité économique, en ordonnant notamment la fermeture des bars et des salles d'événements, et en bouclant certains quartiers. 

Des milliers de manifestants contre la gestion de l'épidémie

Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi sur la place Rabin à Tel-Aviv pour protester contre la gestion de la pandémie de Covid-19 et de ses conséquence par le gouvernement israélien.

La police israélienne n'a pas donné d'estimation sur le nombre de manifestants mais la chaîne de télévision publique Kan 11 a affirmé que des milliers de personnes étaient présentes sur la place, traditionnel lieu de rassemblement.
Quelque 300 policiers ont été déployés pour protéger les manifestants, maintenir l'ordre public et superviser l'observation des mesures de distanciation sociale, a indiqué la police.
La plupart des manifestants portaient des masques sans pour autant se tenir à deux mètres les uns des autres, a constaté un journaliste de l'AFP.
Certains ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Laissez-nous respirer" en hébreu. 
Un écho au "Je ne peux pas respirer", repris dans les manifestations contre les violences policières dans le monde entier depuis la mort de George Floyd, un Américain noir de 46 ans, décédé le 25 mai lorsqu'un policier blanc a appuyé son genou sur son cou pendant près de neuf minutes.
La manifestation a été organisée par des groupes de travailleurs indépendants, de petites entreprises mais aussi d'artistes, se sentant abandonnés par le gouvernement après la fermeture forcée de leur commerce et des lieux publics pendant la pandémie.
Les syndicats étudiants ont aussi participé au rassemblement pour exprimer leurs inquiétudes dans un contexte où de nombreux jeunes se retrouvent aujourd'hui sans travail.
Le taux de chômage en Israël a bondi ces derniers mois, passant de 3,4% en février à 27% en avril, avant de redescendre légèrement en mai à 23,5%. Les chiffres de juin n'ont pas encore été publiés.
Israël avait imposé mi-mars un strict confinement. Seuls les professionnels exerçant des métiers jugés essentiels étaient autorisés à travailler et tout rassemblement public était interdit.
Le gouvernement a levé certaines restrictions à la fin du mois de mai.
Le nombre de contaminations est toutefois reparti à la hausse, entraînant le rétablissement de restrictions comme la fermeture des bars, des boîtes de nuit, des salles de sports et des piscines publiques.
Si les salariés qui se sont retrouvés sans travail ont pu demander des allocations chômage, les travailleurs indépendants arguent que nombre d'entre eux attendent depuis des mois l'aide promise par le gouvernement.
"Il y a une grave crise de confiance entre le gouvernement et nous", a déclaré samedi Shai Berman, un des organisateurs de la manifestation, au micro de la radio publique israélienne.
"Comme une grande partie de la population, nous nous sentons de plus en plus en détresse, on veut manifester, on ne croit pas aux promesses", a-t-il ajouté.
M. Berman faisait partie d'un groupe de militants invités vendredi par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et des responsables du ministère des Finances, dans une tentative de dernière minute pour éviter la manifestation. 
"Il a essayé", a déclaré M. Berman, ajoutant que les aides présentées étaient un bon début mais comportaient des défauts.
"Nous tiendrons nos engagements", a de son côté déclaré M. Netanyahu lors de la réunion selon son bureau.
Vendredi, le ministère de la Santé israélien a annoncé un nombre record de nouvelles contaminations, avec plus de 1.500 nouveaux cas enregistrés la veille.
Le pays, qui compte environ 9 millions d'habitants, a enregistré le premier cas de Covid-19 sur son sol le 21 février. Depuis, l'Etat hébreu a recensé plus de 36.000 contaminations, dont plus de 350 décès.


Bouclage des quartiers: un député appelle les partis religieux à quitter provisoirement le gouvernement

Un député israélien ultra-orthodoxe a appelé vendredi les deux partis religieux, Shas et Judaïsme unifié de la Torah à se retirer temporairement du gouvernement pour protester contre le "ciblage sélectif" des quartiers religieux, pour le bouclage dû au coronavirus.

"J'appelle les ministres Haredi à quitter temporairement le gouvernement jusqu'à ce qu'ils suppriment les fermetures des quartiers ultra-orthodoxes", a déclaré Yisrael Eichler, député du Judaïsme unifié de la Torah.
Son appel est intervenu après le bouclage de certains quartiers à Jérusalem, Beit Shemesh, Lod, Ramle et Kiryat Malachi, pendant sept jours à compter de vendredi. 
Les entrées et les sorties de ces "zones restreintes" à majorité ultra-orthodoxe, ont été réduites en raison d'un fort taux de contamination au coronavirus.
"C'est la seule manière de faire comprendre au Premier ministre Benjamin Netanyahou que les droits des Haredi ne sont pas sacrifiables", a déclaré Yisrael.
Les ministres du Cabinet, y compris ceux du Shas et du Judaïsme unifié de la Torah, ont pourtant approuvé la mesure de femeture jeudi, alors que le nombre de nouveaux cas en Israël continue d'augmenter de manière inquiétante.
Plus de 1.500 nouveaux cas ont été recensés vendredi, portant le nombre de malades actifs à 17.302, dont 130 dans un état grave. 351 décès ont également été enregistrés.

La Knesset envisage une suspension temporaire du paiement des loyers


Le comité ministériel des affaires législatives de la Knesset devrait discuter dimanche d'un projet de loi prévoyant la suspension temporaire du paiement des loyers pour une durée de 60 jours, en raison de la crise économique liée au Covid-19, a rapporté vendredi le Jerusalem Post.

Ce texte, porté par le député Ofer Cassif (Liste arabe unifiée), prévoit également le versement d'indemnités par le Trésor public aux personnes impactées par cette mesure - les propriétaires en premier lieu.
Par ailleurs, ces derniers ne pourront pas expulser leurs locataires dans cette "période d'urgence spéciale" de 60 jours, toujours selon le projet de loi.
Cette annonce intervient alors le nombre de cas de contamination au nouveau coronavirus a atteint un nouveau record, avec plus de 1.400 nouveaux cas recensés dans la journée de jeudi.
A ce sujet, le ministre de la Santé Yuli Edelstein a mis en garde contre un nouveau confinement à l'échelle nationale si le nombre d'infections quotidien atteignait les 2.000, selon un rapport publié vendredi.

Dans le même temps, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dévoilé jeudi soir son plan de soutien économique, dans le but de sortir le pays de la crise sanitaire, lors d'une conférence de presse.

Benyamin Netanyahu présente son plan économique


Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a dévoilé jeudi soir son plan de soutien économique, pour sortir le pays de la crise liée au coronavirus, lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes en pleine tempête mondiale qui va croissante et en pleine deuxième vague," a-t-il averti.
Le Premier ministre a présenté un plan économique, qualifié de "filet de sécurité" pour les indépendants, les employés au chômage et les entreprises.
"J'entends les cris de détresse de la population, il s'agit d'un véritable combat et c'est pourquoi je m'assurerai personnellement que les citoyens reçoivent bien les aides financières", a-t-il dit.
Benyamin Netanyahou a annoncé que les chômeurs recevront des allocations chômage et des aides immédiates et ce jusqu'à ce que le taux de chômage redescende en dessous des 10% (il est aujourd'hui de 21%).
Ensuite, les indépendants et les entrepreneurs recevront une allocation allant jusqu'à 1.500 dollars (1.328 euros). 
Enfin, les entreprises durement touchées par la crise recevront 5.000 shekels tous les deux mois. "Les niveaux d'aide dépendront de la perte financière de l'entreprise et des décisions supplémentaires seront prises dès la semaine prochaine".
"L'économie du pays est stable, nous avons donc la capacité d'emprunter à un taux faible," a-t-il assuré.
Il a également rappelé l'importance du respect des gestes barrières, précisant que le pays était en train de payer un lourd tribut au niveau économique. 
Il a par ailleurs affirmé que les lieux de loisirs avait été rouverts trop tôt et que le déconfinement avait été trop rapide, ajoutant qu'il en "portait la responsabilité".
"On annule des mariages pour éviter des enterrements, alors ne vous réunissez pas à plus de 20 personnes et portez des masques. 
Je vous demande de coopérer en appliquant les gestes barrières, afin d'aplanir la courbe des infections. Nous faisons tous pour éviter le confinement généralisé, mais cela dépend de nous tous," a-t-il rappelé.

Source I24NewsEuroNewsI24News & I24NewsLa LibreI24News & I24NewsI24News 

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