Israël compte ce dimanche 11.189 malades confirmés. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël......Détails.......
Bilan en ce dimanche
Nombre total d'infections: 29.366
Guérisons: 17.847
Décès: 330
Sous respirateurs artificiels 29
Cas graves: 86
Nombre de malades actuels: 11.189
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-Israël signale 977 nouveaux cas d'infection, 29.366 au total
-Netanyahu: "nous sommes en situation d'urgence"
- -Des dizaines de milliers de cas supplémentaires pourraient être recensés
-Des milliers d'Israéliens ont reçu l'ordre de se placer à l'isolement
-Le ministère de l’Education se prépare à trois scénarios pour la rentrée de septembre
-Netanyahu: "De nouvelles restrictions sont nécessaires, mais elles resteront minimes"
-Le gouvernement israélien profondément divisé sur la gestion de la crise
-"Nous sommes à quelques jours du point de non-retour", avertit le PDG de l'aéroport Ben Gourion
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Israël signale 977 nouveaux cas d'infection, 29.032 au total
Le ministère israélien de la Santé a signalé 977 nouveaux cas de COVID-19 samedi, ce qui en porte le nombre total à 29.366.
Le nombre de décès est passé de 326 à 330, tandis que celui de patients dans un état grave est passé de 77 à 86 sur les 296 actuellement hospitalisés.
Le nombre de guérisons est désormais de 17.847, dont 104 en dernières 24 heures, tandis que celui de cas actifs a atteint 11.189.
Le ministre de la Sécurité publique Amir Ohana s'est placé en quarantaine à son domicile, pour avoir rencontré à deux reprises le chef de la police israélienne aux frontières, Yaakov Shabtai, celui-ci ayant été testé positif au nouveau coronavirus.
Netanyahu: "nous sommes en situation d'urgence"
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche matin que "nous aurons besoin de prendre des mesures allant au-delà de ce que la commission chargée des questions liées au coronavirus a déjà décidé la semaine dernière".
En marge d'une forte recrudescence des cas de contamination au Covid-19, M. Netanyahou a également appelé à raccourcir la procédure législative pour la mise en place de restrictions, lors de l'ouverture du Conseil des ministres.
"Nous sommes en situation d'urgence et nous ne pouvons pas légiférer à la Knesset comme nous le faisons habituellement. C'est pourquoi nous voulons accélérer la prise de décision, afin de stopper la propagation du virus", a-t-il affirmé, précisant qu'à cet effet il avait demandé à s'entretenir avec le président du Parlement, Yariv Levin et le responsable de la commission constitutionnelle Yaakov Asher.
Le Premier ministre a par ailleurs indiqué que le gouvernement allait présenter dans les prochains jours, un plan économique "spécial pour les chefs d'entreprises et les employés".
Le taux de contamination au coronavirus ne cesse d'augmenter en Israël depuis le début du mois de juin au gré du déconfinement progressif.
La commission chargée des questions liées au Covid-19 doit se réunir ce dimanche en vue de l'approbation de nouvelles mesures, notamment la limitation du nombre de participants aux événements dans les salles de banquet, les clubs et les établissements religieux.
Des dizaines de milliers de cas supplémentaires pourraient être recensés
Des experts de l'université Ben-Gurion située dans le Néguev ont prévenu dimanche que sans nouvelles mesures, l'augmentation rapide des cas de Covid-19 pourrait entraîner le recensement de dizaines de milliers de patients supplémentaires en quelques semaines.
"Un millier d'entre eux seront dans un état grave et environ 500 mourront en août", indiquent les experts. "Le fait que depuis quelques semaines le nombre de patients dans un état grave n'ait pas augmenté est une illusion d'optique", selon eux.
Suite à l'annonce la semaine dernière par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou d'une série de nouvelles restrictions dues à la recrudescence des contaminations, la commission chargée des questions liées au coronavirus se réunira ce dimanche en vue de l'approbation de ces mesures.
Ainsi les salles de fêtes, les bars et les établissements religieux seraient autorisés à accueillir un maximum de 50 participants, y compris lors d’événements à ciel ouvert. Depuis vendredi matin, les endroits clos sont autorisés à accueillir un maximum de 20 personnes.
Le ministère israélien de la Santé a fait état samedi du bilan de la pandémie de coronavirus dans le pays, enregistrant 977 nouveaux cas en 24h.
Trois décès supplémentaires ont été recensés, portant le nombre total à 330.
Des milliers d'Israéliens ont reçu l'ordre de se placer à l'isolement
Des milliers d'Israéliens ont reçu des messages les invitant à entrer en quarantaine pendant 14 jours, depuis que la Knesset a approuvé le traçage par le Shin Bet des porteurs de coronavirus et de ceux qui ont été en contact avec eux, rapporte Channel 12.
Plusieurs personnes ont tenté de faire appel auprès du ministère de la Santé mais le centre d'appel était saturé, laissant bon nombre d'entre elles sans réponse.
Quiconque n'a pas reçu l'autorisation officielle d'être exempté de la quarantaine doit se placer à l'isolement dès la réception du message, selon Channel 12.
La Knesset a approuvé mercredi soir en deuxième et troisième lectures le projet de loi.
58 députés sur 120 ont voté en faveur du projet, contre 38 qui s'y sont opposés. Ce programme de surveillance sera en vigueur durant trois semaines jusqu'au 22 juillet en tant que mesure provisoire, jusqu'à ce que l'application d'une entreprise privée puisse être exploitée.
La nouvelle mission du Shin Bet, d'ordinaire focalisé sur les activités antiterroristes, avait été dénoncée comme une atteinte à la vie privée par des associations de défense des droits humains, et attaquée devant la Cour suprême qui avait demandé au gouvernement de l'encadrer par une loi.
Israël compte à ce jour 10.929 malades actifs dont 82 dans un état grave et 32 sous respirateurs artificiels. 17.773 personnes sont désormais guéries. 330 décès ont été enregistrés.
Le ministère de l’Education se prépare à trois scénarios pour la rentrée de septembre
Alors que les écoles ferment cette semaine pour la période des vacances d'été, le ministère de l'Éducation a diffusé aux administrateurs des établissements la première partie d'un plan stratégique pour préparer la prochaine année scolaire sur fond de crise sanitaire.
"L'analyse de la réalité actuelle nous oblige à nous préparer à une prochaine année scolaire dans le contexte de l'épidémie de coronavirus", a écrit l'ancien directeur général du ministère de l'Éducation, Shmuel Abuhav, qui a préparé le rapport au moment où il s'apprêtait à quitter sa fonction.
Le plan exige que les écoles se préparent à trois scénarios: une fermeture complète d'écoles en particulier ou de toutes les écoles, un modèle combinant l'apprentissage à distance et en présentiel, et une troisième possibilité, obligeant les écoles à fonctionner normalement en se conformant aux directives du ministère de la Santé.
"Le système (scolaire) a connu tous ces scénarios au cours des derniers mois", a écrit S. Abuhav. "Nous devons maintenant tirer les leçons de ces expériences afin de nous améliorer et de planifier l'avenir", a-t-il ajouté.
Le document invite les écoles à préparer l'année 2020 en prenant en compte une certaine "flexibilité", et indique que contrairement aux années précédentes, les lignes directrices pour l'année scolaire ne seront pas publiées dans un seul document mais pourraient évoluer en fonction de la situation.
Netanyahu: "De nouvelles restrictions sont nécessaires, mais elles resteront minimes"
"Les erreurs en matière de santé publique et dans le secteur économique peuvent être payées au prix fort", a déclaré jeudi le Premier ministre Benyamin Netanyahu à l'issue d'une réunion du cabinet spécialisé pour les questions relatives au coronavirus.
"Nous imposerons les restrictions minimales nécessaires pour arrêter la propagation du virus. Nous veillerons à protéger tout le monde", a-t-il assuré.
Plus tôt ce jeudi, M. Netanyahu a participé à une vidéoconférence avec plusieurs pays pour discuter d'une éventuelle deuxième vague dans le contexte d'une augmentation alarmante du nombre de cas.
Les discussions menées avec les chefs de gouvernement de l'Autriche, la République tchèque, l'Australie, le Costa Rica, la Norvège et la Grèce ont porté sur la manière de "faire face à une éventuelle deuxième vague, sur les mesures de confinement, le tourisme ainsi que la coopération au niveau économique et dans le développement de vaccins", a expliqué le chancelier autrichien, Sebastian Kurz.
Avec près de 900 nouveaux cas recensés par jour en Israël, le gouvernement a décidé du confinement local de certaines zones à Ashdod, Lod ou encore Bat Yam et Bnei Brak depuis jeudi.
Le gouvernement israélien profondément divisé sur la gestion de la crise
Alors qu'une deuxième vague épidémique semble se confirmer, la gestion de la crise sanitaire met la coalition à rude épreuve, avec des ministres profondément divisés sur les mesures à adopter.
Le ministère de la Santé, partisan de la remise en place de restrictions sévères afin de lutter contre la propagation du virus, s'oppose notamment au ministère de l'Economie, qui plaide plutôt pour des sanctions renforcées contre ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires.
L'objectif d'Israel Katz, le ministre de l'Economie, est d'éviter à tout prix un reconfinement total qui mettrait davantage à mal l'économie du pays.
"Nous ne ferons pas de compromis sur les considérations de santé, mais nous ne reviendrons pas à une situation où l'économie sera fermée", a-t-il déclaré mercredi face à la presse.
Le ministre a souligné que l'économie avait perdu 60 milliards de shekels (15,5 milliards d'euros) de recettes fiscales et que le ministère des Finances prévoyait une contraction économique sans précédent de 5,4% du PIB en 2020.
De son côté, le ministère de la Santé insiste auprès du gouvernement pour limiter les rassemblements à 50 personnes, y compris dans les cafés et les bars, et limiter les offices religieux à 20 personnes. Il souhaite également que le nombre de personnes autorisées à assister à des événements familiaux, actuellement fixé à 250, soit réduit.
Alors que ces événements rassemblant un grand nombre d'invités sont considérés comme des foyers d'infection significatifs, B. Netanyahou a pour sa part évoqué mercredi l'idée d'introduire des membres des forces de l'ordre au sein des mariages ou bar mitzva, pour surveiller que les personnes présentes respectent les directives du ministère de la Santé.
Le budget de l'Etat est une autre source de dissensions au sein du gouvernement d'union, le Premier ministre étant favorable à un budget annuel qu'il juge plus propice à la gestion de la crise sanitaire, tandis que le Premier ministre suppléant, Benny Gantz, souhaite s'en tenir à un budget biennal comme prévu par l'accord de coalition.
"Nous sommes à quelques jours du point de non-retour", avertit le PDG de l'aéroport Ben Gourion
Le PDG de l'aéroport Ben Gourion a averti vendredi que le pays était "à quelques jours du point de non-retour" concernant l'industrie aéronautique, fustigeant la manière dont la crise financière était gérée et la "stagnation" dans laquelle se trouve le gouvernement.
"Nous sommes à quelques jours avant le point de non-retour, à partir duquel un long programme de réhabilitation coûteux et dangereux sera nécessaire", a écrit Shmuel Zakaï sur sa page Facebook.
"Après tant de temps sans activité, de nombreux professionnels, des pilotes aux équipes au sol, ont vu leur compétence opérationnelle s'éroder, et les ramener à des vols sûrs et efficaces prendra des mois", a-t-il prévenu.
Israël, où la plupart des voyages à l'intérieur et à l'extérieur du pays se font par voie aérienne, des dommages à long terme à l'industrie de l'aviation constitue "un énorme préjudice économique pour l'industrie du tourisme et des affaires", selon le responsable.
"Cette semaine, les vols civils ont repris leurs activités dans le monde, même dans les pays où le taux de contamination est élevé", a-t-il rappelé affirmant que "nous sommes en mesure de lancer une aviation civile sûre, même à l'ombre du coronavirus".
"Que les Israéliens partent ou pas en vacances - ce n'est pas le problème. Il s'agit d'une blessure grave pour une industrie composée de dizaines de milliers de personnes, de centaines de professions, d'entreprises auxiliaires et de supporters. Tous sont paralysés", a-t-il déploré.
Tout en soulignant que le coronavirus était "une pandémie dangereuse et mortelle", M. Zakaï a déclaré qu'il était "impératif d'apprendre à vivre avec, et à gérer ses risques, car il ne va pas disparaître de si tôt".
"Vivre avec la maladie signifie prendre des décisions sur la base d'une gestion professionnelle des risques et réduire la probabilité de contamination, et non pas laisser le virus prendre le contrôle de la vie".
Vous nous aimez, prouvez-le....