Une histoire familiale pour Marie Lamarque tout d’abord, qui un jour de 1942 a vu l’arrivée d’un jeune enfant juif, 10 ans, Michel Praeger pour éviter son arrestation par la Gestapo alors sur Toulouse, scolarisé au Lycée Lakanal, sur le conseil du proviseur.
C’est alors que Gabrielle la fille de Marie a dit "je vous le prends" pour les Pyrénées.
Une histoire que la grand-mère gardait secrète longtemps après la guerre et qui l’a dévoilée à sa petite fille.
Cette histoire que les petits enfants ont voulu connaître en contactant le maire d’Ilhet avec Barbara petite-cousine de Michel Praeger, pour rechercher la famille Bon.
Grâce à la grande mère, 78 ans après, le mythe est sorti de l’ombre et aujourd’hui, Michel avec son épouse Hélène qui habite en région parisienne, étaient à Ilhet pour partager ce moment de bonheur que tous n’ont pas connu. Émile Bon en 37 a été nommé capitaine de gendarmerie à Mamers dans la Sarthe où Gabrielle était enseignante avec Michel dans sa classe.
La maman de Michel et la grand-mère Gabrielle ont sympathisé, elles avaient toutes les deux fait l’École Normale.
Puis pendant que la famille Bon était à Angoulême, Michel Praeger était à Toulouse.
En 41 Émile fut muté à la gendarmerie d’Angoulême sous le gouvernement de Vichy.
Émile était capitaine de gendarmerie et résistant. Cela lui a valu d’être emprisonné en 44 après dénonciation.
Il reçut la légion d’honneur en 48.
C’est une autre histoire que celle de la famille Jean Calamy qui a hébergé des réfugiés belges en 1940, (famille Marée Moëns), alors que le pays était occupé par les Allemands.
Ils avaient été accueillis par Jeanne et Ferdinand Calamy avec un bébé. Ferdinand était un ancien combattant de la guerre 14-18, cité à l’ordre du régiment, agent de liaison.
Un homme respecté pour son soutien aux plus faibles et dans la vie, il fut toujours un homme de grande conviction.
Source La Depeche
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