Déborah Seban, aspire fortement à faire partie de ceux qui feront leur alyah le plus tôt possible. Cette jeune femme de 46 ans, Parisienne installée depuis un an environ à Gignac, à vingt minutes de Montpellier, prépare ce projet depuis deux ans.
Et l’épidémie (NDLR : après avoir été pionnier dans la lutte contre le virus, le nombre de cas augmente ces dernières semaines en Israël) n’est "ni un moteur ni un frein dans cette décision", assure cette consultante et coach auprès des entreprises qui veulent retrouver l’ADN de leur marque.
"Il me manque encore un document pour terminer mon dossier qui fait peut-être 8 cm d’épaisseur", sourit-elle.
Ses valises sont presque bouclées, son bail prêt à être résilié. "Je veux vendre ma voiture avant de partir." À la question, pourquoi réaliser son alyah, elle répond : "Parce que je m’y sens à la maison, alignée, en unité, en accord avec moi-même.
Il ne s’agit pas d’un acte fondamentalement politique ou nationaliste. C’est juste qu’en Israël où j’ai déjà vécu un an bébé, je me sens automatiquement en cohérence avec moi-même."
Elle a décidé de ne pas s’installer dans les villes prisées par les communautés juives francophones comme Ashdod ou Netanya. "J’ai vu une vidéo du maire de Karmiel, ville de 55 000 habitants en Galilée, et je me suis dit que c’est là-bas que je devais m’installer ! Le rythme de vie, la proximité de la nature et de la mer, c’est ce que je cherchais en venant vivre dans le sud et que je vais retrouver là-bas."
À l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français, et d’hommage aux Justes de France qui ont recueilli, protégé ou défendu, au péril de leur propre vie et sans aucune contrepartie, une ou plusieurs personnes menacées de génocide, Valérie Hatsch, la préfète de la Lozère, présidera une cérémonie ce jeudi 16 juillet à 11 h devant la stèle du camp de Rieucros à Mende.
Source Le Midi Libre
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