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lundi 27 juillet 2020

Colombes : le maire compare les forces de l’ordre à la police de Vichy !


Le maire a évoqué les policiers qui selon lui « avec le même zèle » que ceux de l’époque « traquent les migrants, les sans-papiers, les déboutés des droits humains ». Le ministre de l’Intérieur a menacé dimanche soir de porter plainte......Détails & Vidéo........


Le discours a quelques jours mais la polémique est montée dimanche. Le ministre de l'Intérieur a annoncé vouloir porter plainte contre le nouveau maire EELV de Colombes (Hauts-de-Seine), qui a comparé les forces de l'ordre actuelles avec la police de Vichy. 
« Les gendarmes français qui ont obéi aux ordres de leurs supérieurs en mettant en œuvre la rafle du Vel d'Hiv, et d'autres rafles encore après et ailleurs, sont les ancêtres de ceux qui aujourd'hui, avec le même zèle, traquent les migrants, les sans-papiers, les déboutés des droits humains, ces êtres vivants qui essaient de survivre dans le dénuement », a déclaré Patrick Chaimovitch lors de la commémoration qui s'est déroulée le 19 juillet.
Un propos qu'il a confirmé le lendemain sur Twitter, voyant dans cette cérémonie « un moment émouvant au cours duquel j'ai tenu à faire le lien entre la rafle du Vel d'Hiv et d'une part tous les génocides avant et après le nazisme ; d'autre part les migrants pourchassés partout en Europe parce qu'ils sont différents ».
Mais son propos a fait le tour des réseaux sociaux dans la semaine et des syndicats de police ont demandé à leur ministre de réagir.
Dimanche soir, Gérald Darmanin a donc répondu sur le réseau social : « si les propos scandaleux et insupportables envers la police et la gendarmerie de la République sont confirmés, je déposerai plainte envers le maire de Colombes qui a comparé les forces de l'ordre à la police de Vichy », a-t-il écrit dimanche dans la soirée.
La rafle du Vélodrome d'Hiver est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale avec le concours du régime de Vichy. 
Entre les 16 et 17 juillet 1942, 13 150 personnes, dont près d'un tiers d'enfants, sont arrêtées. 
Une partie est conduite à Drancy, 8 000 sont entassés dans l'ancien vélodrome du XVe arrondissement, transformé en prison. Il y a parmi eux la moitié d'enfants, laissés sans nourriture, avec un seul point d'eau et dans des conditions d'hygiène déplorables. 
Après cinq jours, ils seront envoyés à Auschwitz, en Pologne, officiellement pour travailler.




Source Le Parisien
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