Selon The Jerusalem Post, Amnesty International a affirmé que NSO violait les droits humains.
NSO Group est connu pour avoir développé le logiciel Pegasus que certains gouvernements et agences de renseignement utilisent pour espionner les téléphones portables des terroristes, des réseaux de drogue et des pédophiles. Mais Amnesty et d'autres groupes de défense des droits humains affirment qu'il a un côté plus sombre, notamment des violations des droits humains dans cette surveillance.
Le ministère israélien de la Défense a évoqué ce lundi des «raisons de sécurité nationale», ce qui a poussé le juge à conclure l’audience quelques minutes seulement après son ouverture.
«Même les avocats d'Amnesty n'ont pas pu entendre la plupart des arguments du NSO et du ministère de la Défense», écrit The Jerusalem Post.
Le tribunal a déclaré que le processus de vérification des licences de NSO par le ministère de la Défense était «sérieux et approprié et tenait compte d'un éventail de considérations commerciales, diplomatiques et technologiques».
En outre, le tribunal a déclaré que le ministère maintient une «surveillance étroite même après la délivrance de la licence, ce qui serait suffisant pour qu'il sache s'il devait révoquer la licence d'exportation en raison de tout préjudice aux droits de l'Homme».
Cette affaire intéresse particulièrement le Maroc, au lendemain du bras de fer lancé entre Amnesty International et le Royaume.
L’organisation accuse Rabat d’utiliser Pegasus pour espionner des militants de droits de l’Homme et des journalistes, comme Maati Monjib, Abdessadak El Bouchattaoui et plus récemment Omar Radi.
Le royaume dénonce des «allégations infondées s'inscrivant dans un agenda visant le Maroc» et demande des preuves et une réponse officielle de l’ONG.
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