Entériné à l'issue de pourparlers entre la commission de l'immigration et de l'intégration de la Knesset, le ministère des Finances et le ministère de l'Immigration et de l'Intégration, le plan comprend une série de mesures pour favoriser l'intégration professionnelle des olims.
Outre une allocation à la formation professionnelle de 7.000 shekels ( 1.780 euros environ) pour chaque immigrant, sept millions de shekels (1.78 million d'euros) seront consacrés au financement de diverses incitations aux entreprises désireuses d'employer des nouveaux arrivants.
Quatre millions de shekels (1.02 million d'euros) seront destinés à financer les équivalences professionnelles, 11,2 millions de skekels (2.86 millions d'euros) à financer les cours d'apprentissage de l'hébreu et 8,2 millions de shekels serviront à subventionner les activités des travailleurs indépendants. Enfin, les 32 millions de shekels restants seront dédiés au soutien des immigrants arrivés durant la crise du coronavirus.
"L'emploi est la clé d'une intégration réussie", a déclaré David Bitan, le président de la commission de l'immigration et de l'intégration du Parlement, se félicitant du plan adopté, même s'il a dit espérer que des budgets supplémentaires seraient débloqués par le ministère de l'Immigration et de l'Intégration.
Soulignant que parmi les 72.000 personnes ayant fait leur aliya au cours des deux dernières années, 65% étaient en âge de travailler et possédaient un niveau d'études supérieur à la moyenne de la population, D. Bitan a toutefois relevé que ces nouveaux immigrants étaient particulièrement touchés par la crise de l'emploi actuelle liée à l'épidémie.
Il a ainsi pointé un taux de chômage de 28% parmi les olims soit 8% de plus que l'ensemble de la population, précisant de surcroît que les nouveaux arrivants n'ayant pas droit aux allocations chômage, beaucoup se trouvaient dans une situation particulièrement précaire.
Source I24News
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