Pandémie de la COVID-19 oblige, les manifestations culturelles n’ont pas eu le choix de se réinventer. Devant les portes closes des salles de diffusion, plusieurs événements ont décidé d’offrir un menu virtuel. C’est le cas du Festival du cinéma israélien de Montréal (FCIM) qui se déroulera comme prévu en ligne du 10 au 21 juin.......Détails.......
Placée cette année sous le thème « Regards sur les défis de la société israélienne », la 15e édition du FCIM sera disponible sur le web. C’est une occasion pour les cinéphiles de s’immerger dans la diversité du septième art israélien.
Au programme, une vingtaine de titres inédits allant du long métrage au documentaire en passant par des classiques et des séries. Plusieurs propositions viendront d’ailleurs rappeler les multiples similarités entre le Québec et Israël en ce qui concerne le cinéma d’auteur.
En ouverture, À cœur battant de Keren Ben Rafael qui signe ici une histoire d’amour en français et en hébreu à l’ère des nouvelles technologies, malmenée toutefois par la distance physique.
On ne manquera pas non plus de voir Chained de Yaron Shani, véritable descente aux enfers présentée en 2019 à la prestigieuse Berlinale.
Parmi les œuvres offertes, notons le percutant et très urbain The Day After I’m Gone de Nimrod Eldar.
Le réalisateur suit ici les tribulations de Yoram, un père déboussolé par le désespoir existentiel de sa fille adolescente.
Côté documentaire, signalons l’iconoclaste Mrs. G qui raconte le parcours exceptionnel de Lea Gottlieb, survivante de l’Holocauste et célèbre créatrice, fondatrice et propriétaire de l’empire de maillots de bain Gottex.
Mentionnons d’autres productions intéressantes comme Les pommes du désert de Matti Harari, un récit intemporel de la lutte entre tradition et modernité. Enfin, le film d’époque An Isreali Love Story de Dan Wolman qui nous propulse au cœur d’une romance naissante dans les années 1940.
Source Radio Canada
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