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jeudi 4 juin 2020

A la Une: 2103 malades en Israël ce jeudi, c'est 48 de plus qu' hier.....Toute les infos sur la pandémie sont ici !


La tendance à la hausse du nombre de cas de nouvelles contamination se confirme cette semaine. Voici les dernières informations sur le Corona virus en Israël. Pour la première fois depuis des semaines, le nombres de nouveaux malades a dépassé le nombre des patients guéris.....Détails.......


Bilan en ce jeudi matin:

Nombre total d'infections: 17.377
Guérisons: 14.983
Décès: 291
En réanimation: 25
Etat critique:27
Nombre de malades actuels: 2103

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-Netanyahu: "La découverte de nouveaux cas de contamination dans une école entraînera sa fermeture"
-14 nouvelles écoles fermées, des milliers d'élèves (8000) envoyés en quarantaine
-Un député testé positif, la Knesset suspend ses activités
-Allègement des restrictions en Judée Samarie et dans la bande de Gaza
-La France accorde 8 millions d'euros à l'Autorité palestinienne pour soutenir son économie suite à la crise du Corona
-En raison de la crise liée au Covid-19, Israël pourrait accueillir plus de 50.000 nouveaux immigrants en 2021
-Tel Aviv: Un tunnel désinfectant pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les stades
-Qui sont les gagnants et les perdants de la crise dans le secteur des transports ?
-Le secteur de la culture va recevoir une aide de 200 millions de shekels
-L’interdiction d’entrée dans le pays aux étudiants étrangers de nouveau en vigueur


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Netanyahu: "La découverte de nouveaux cas de contamination dans une école entraînera sa fermeture"

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a indiqué mercredi que "la découverte de nouveaux cas de contamination dans un établissement scolaire entraînerait sa fermeture", alors que le nombre de personnes atteintes du coronavirus n'a cessé d'augmenter ces derniers jours.
Le chef du gouvernement a tenu ces propos lors d'une réunion avec le ministre de l'Education, Yoav Galant, et le conseiller à la sécurité nationale, Meir Ben-Shabbat.
M. Netanyahou a également chargé le ministre de l'Education de continuer "à œuvrer pour la protection des élèves et des membres du personnel scolaire", en lui demandant de les "tenir éloignés les uns des autres."
Cette décision intervient alors que l'Etat hébreu a enregistré mercredi en début de soirée, un nouveau décès des suites du virus.
Un homme, âgé de 71 ans, a succombé à la maladie alors qu'il était hospitalisé au centre médical Hadassah de Jérusalem. Le patient souffrait notamment de maladies préexistantes.
Israël enregistre à ce jour 291 victimes de la maladie.
Mardi, le haut responsable du ministère de la Santé, Itamar Grotto, a déclaré que les restrictions qui avaient été mises en place début mars pour enrayer la propagation de la pandémie seraient à nouveau instaurées si plus de 100 cas en une journée étaient identifiés.

14 nouvelles écoles fermées, des milliers d'élèves envoyés en quarantaine

Quatorze nouvelles écoles ont été fermées jeudi matin suite à la découverte de 270 cas de contamination au Covid-19 au sein de ces établissements, a indiqué le ministère de l'Education.
La fermeture de ces écoles a également entraîné la mise en quarantaine de quelque 8.000 élèves, professeurs et membres du personnel scolaire.
A ce jour, 65 établissements au total ont dû fermer leurs portes, alors qu'Israël a entamé son déconfinement la semaine dernière.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a été très ferme sur le sujet, déclarant mercredi que "la découverte de nouveaux cas de contamination dans un établissement scolaire entraînerait sa fermeture" immédiate.
Dans le même temps, les ministères de la Santé et des Transports ont annoncé jeudi la reprise du trafic ferroviaire à partir du lundi 8 juin.
"Nous suivrons les directives du ministère de la Santé et veillerons à ce que le grand public les respecte aussi. Ces règles comprennent notamment la distanciation sociale, le port obligatoire du masque, et la prise de température des passagers lorsqu'ils entreront en gare", a expliqué dans un communiqué la nouvelle ministre des Transports, Miri Regev.

Un député testé positif, la Knesset suspend ses activités

Le député Sami Abu Shehadeh, membre de la Liste arabe unifiée, a annoncé jeudi avoir été diagnostiqué positif au Covid-19, entraînant la suspension de la plupart des activités du Parlement israélien.
"J'exhorte toute personne qui a été en contact avec moi à se placer en quarantaine et à faire un test de dépistage", a-t-il appelé. "Je demande à tout le monde de suivre les instructions du ministère de la Santé."
"Nous devons tous intérioriser le fait que la crise du Covid-19 n'est pas encore terminée", a-t-il ajouté. 
"Le virus existe toujours, le fait de revenir à nos activités habituelles et à notre routine aide le coronavirus à se propager encore plus rapidement et de manière plus importante", a-t-il poursuivi.
Selon les médias israéliens, quelque 700 députés et employés de la Knesset ont été sommés de ne pas venir travailler ce jeudi. Les réunions des commissions ont été annulées.
Le gouvernement a lancé une enquête afin de savoir quelles ont été les personnes qui ont pu avoir été en contact avec le député au Parlement.

Depuis qu'Israël a entrepris son déconfinement, le nombre de nouveaux cas de contamination est reparti à la hausse, notamment dans le milieu scolaire.

Allègement des restrictions en Judée Samarie et dans la bande de Gaza

En dépit d’une légère hausse des cas de contamination constatée en Judée Samarie, les autorités sanitaires locales, tout comme celles de la bande de Gaza, ont commencé à lever certaines restrictions liées au coronavirus la semaine dernière.
Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne a ainsi lancé une campagne intitulée #Coexister_Avec_LeCorona, informant des conditions à respecter pour la réouverture des salons de coiffure, des cinémas et des cabinets de dentiste.
33 nouvelles infections au Covid-19 ont toutefois été enregistrées depuis mercredi dernier en Judée Samarie, majoritairement dans les villages autour de Qalqilya. 
La localité d’Azzun Atma, la première à recenser de nouvelles contaminations, a été immédiatement bouclée.
Les officiels de l’AP se disent particulièrement inquiets concernant les travailleurs palestiniens qui ont recommencé à se rendre quotidiennement en Israël, alors que l’Etat hébreu enregistre ces derniers jours une augmentation significative des contaminations.
L’Autorité palestinienne a précisé que le premier cas recensé dernièrement à Azzun Atma était un Palestinien employé en Israël, tandis que les infections constatées initialement en Judée Samarie au mois de mars avaient touché des résidents palestiniens travaillant dans l’Etat hébreu.
Dans la bande de Gaza, 1.461 personnes revenues récemment de l’étranger devraient être autorisées à sortir de quarantaine à la fin de la semaine.
Le ministre de l’Intérieur du Hamas a fait savoir hier qu’il avait commencé à mener des réunions avec des décisionnaires et des dirigeants d’entreprises pour parler de la reprise de l’activité économique.
Les mosquées, qui avaient continué à accueillir les fidèles pour les prières du vendredi et celles de l'Aid al-Fitr, ont rouvert à un rythme normal ce mercredi.
La catastrophe sanitaire tant redoutée dans l'enclave palestinienne surpeuplée n'a jusqu'ici pas eu lieu, notamment grâce au placement systématique des résidents revenant de l'étranger dans des centres de quarantaine situés à la frontière avec l'Egypte.

La France accorde 8 millions d'euros à l'Autorité palestinienne pour soutenir son économie suite à la crise du Corona

Paris a accepté mercredi d'accorder une enveloppe d'un montant de 8 millions d'euros à l'Autorité palestinienne afin de soutenir son économie, durement frappée par la crise du Covid-19, a rapporté l'agence de presse WAFA.
Le ministre palestinien des Finances, Shukri Bishara, et le consul général de France à Jérusalem, René Troccaz, ont signé un accord stipulant que la France contribuera au budget de l'AP pour cette année 2020, dans le cadre "d'un plan de développement national" et destiné à la "consolidation des institutions publiques".
Parmi les domaines concernés par cet accord, Paris souhaite soutenir le secteur de l'énergie et de l'eau, le secteur privé (tel que le développement des entreprises privées), mais également le secteur de l'éducation.
M. Bishara a par ailleurs "félicité la France pour avoir rejeté officiellement le plan d'annexion de pans de la Judée Samarie par l'Etat hébreu, et qui imposerait la souveraineté israélienne sur les colonies illégales et les territoires occupés."
La France a appelé il y a deux semaines le nouveau gouvernement israélien à renoncer à ses plans d'annexion en Judée Samarie, et a promis qu'une telle décision ne "pourrait rester sans réponse".

En raison de la crise liée au Covid-19, Israël pourrait accueillir plus de 50.000 nouveaux immigrants en 2021

Plus de 50.000 nouveaux immigrants pourraient s’installer en Israël en 2021, selon Josh Schwarcz, le secrétaire général de l’Agence juive.
Ces chiffres ont été divulgués ce mercredi au cours de la première réunion de la commission de l’Alyah, de l’Intégration et des Affaires liées à la diaspora du Parlement.
Ces prévisions tablent ainsi sur une augmentation significative du nombre de olims (nouveaux immigrants), alors qu’ils étaient seulement 35.000 en 2019. Une hausse qui résulterait de la fragilisation globale des communautés juives de diaspora suite à la pandémie, d’après Josh Schwarcz. 
L’organisme Qualita, qui soutient les immigrants de France dans leur intégration en Israël, affirme constater ces derniers mois un intérêt accru pour l’alyah au sein de la communauté juive de France, particulièrement touchée par l’épidémie.
Même son de cloche du côté de l’association Nefesh B’Nefesh, qui vient en aide aux olims d’Amérique du nord.
Le député Likoud David Bittan, qui dirige la commission de la Knesset, a indiqué qu’Israël devait se préparer à une immigration de grande ampleur en raison de la pandémie et de la montée de l’antisémitisme.
Il s’est par ailleurs engagé à corriger les manquements et erreurs commis précédemment dans les politiques d’intégration, et a promis que des budgets conséquents seraient débloqués afin de gérer "ces questions cruciales".
Des centaines de olims se sont installés en Israël depuis le début de l’épidémie de coronavirus, principalement originaires d'Ukraine.

Tel Aviv: Un tunnel désinfectant pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les stades

Cette innovation est en test dans un stade de Tel Aviv en Israël. Un nuage de désinfectant (de l'eau électrolysée) est pulvérisé sur le passage des joueurs, du staff et des médias. Bientôt ailleurs ?
Voilà une innovation qui pourrait séduire les stades du monde entier. Celui de Bloomfield, à Tel Aviv, la teste depuis trois matches et entre 100 et 200 personnes l'ont déjà utilisée. De quoi s'agit-il ? D'un tunnel de désinfection dans lequel on reçoit un nuage d'eau électrolysée - produite par l'électrolyse de l'eau et du sel -, une eau aux propriétés désinfectantes bien connues, déjà utilisée par l'industrie.
Des chercheurs de l'Université Bar-Ilan de Tel Aviv disent avoir mis au point une technologie pour prolonger la durée de conservation de l'eau électrolysée. Un industriel a ensuite conçu ce tunnel qui détecte automatiquement la présence humaine et envoie une pulvérisation d'une quinzaine de secondes.
Joueurs, staff et journalistes sont ainsi baignés dans un bain désinfectant depuis la reprise du Championnat à huis clos le 30 mai. 
« Nous ne sommes pas un remède contre le coronavirus, nous luttons contre sa propagation », expliquent les promoteurs du système.



Qui sont les gagnants et les perdants de la crise dans le secteur des transports ?

Ouragan coronavirus qui a déferlé sur nos sociétés laisse présager des changements rapides ayant un impact sur l’industrie des transports : quels nouveaux comportements de consommation, quels impacts pour les constructeurs automobiles, quelles dynamiques de coopérations transfrontalières, quel avenir pour les startups ?C’est lors du salon international Ecomotion, qui a cette année eu lieu 100% en ligne, que les conférenciers ont abordé ces questions, jeudi 20 mai.
Comme le rappelle Orlie Dahan, directrice d’Ecomotion, les mois à venir vont appeler à davantage de coopération, une relocalisation de la production et un retour à l’essentiel. 
Côté investissement, les multinationales, également touchées par la crise, risquent de se montrer frileuses. Les VCs, quant à eux, vont devoir appréhender de nouvelles tendances de marché. Pour une startup en cours de levée de fonds, il n’est pas surprenant de voir les investisseurs se retirer ou rediscuter la valorisation. Il faut s’attendre à voir moins de startups émerger dans les mois à venir.
Néanmoins, c’est aussi l’occasion pour les entrepreneurs de prouver aux investisseurs leur capacité à surmonter les épreuves : diversifier leur offre, pivoter et s’adapter au changement. L’écosystème suit habituellement des cycles houleux auxquels les entrepreneurs se sont rodés. Rappelons que ce sont en moyenne 80% des startups qui finissent par fermer.
De nombreux exemples de collaborations inter-industries voient également le jour avec le secteur automobile. C’est le cas par exemple d’Appolo Power (énergie solaire), Nanoscent (qualité de l’air) et Watergen (production d’eau à partir d’air). 
Ce dernier pourrait ainsi proposer aux constructeurs automobiles un système de refroidissement intégré, ou encore des stations d’eau potable sur les aires d’autoroute.
Imaginez, en pleine pandémie, une flotte de véhicules autonomes transportant des malades en isolement, livrant des produits essentiels sans intervention humaine, déplaçant des personnes âgées… Alors que son déploiement ne fait que commencer, les promesses de la voiture autonome lui assurent un avenir certain en termes d’usages.
Cependant, au niveau technologique, l’industrie devrait enregistrer une diminution du nombre d’acteurs dans les années à venir : un effet entonnoir normal, qui traduit un niveau d’excellence unique pour atteindre les niveaux d’autonomie 4 et 5 (sans conducteur ni intervention du passager).
Pandémie ou pas, le véhicule autonome passe avant tout par une transformation, celle d’un produit hardware à un produit software. Celle d’une boîte métallique dans laquelle on perd son temps, à celle d’un produit ultra-connecté où l’on passe un moment agréable : alertes de sécurité sur la route, identification facile de parking libre, lancement automatique d’un film ou d’une playlist, régulation intelligente de la température intérieure…
De plus, la crise liée au coronavirus encourage les constructeurs automobiles à repenser les attentes du consommateur et à intégrer de nouvelles fonctionnalités, comme des points de contacts sanitaires, et davantage de contrôle sans contact.
Des scénarios gagnants pour les MaaS et XaaS (mobility et infrastructure as a service)
Daniel Ramot, cofondateur de Via, envisage l’avenir du véhicule autonome sous l’angle de la mobilité partagée. Dans ce scénario, des flottes de véhicules autonomes seraient gérées par des infrastructures gouvernementales ou des flottes de robots-taxis.
Cette idée rejoint d’ailleurs le plan d’Intel, qui prévoit de déployer une flotte de robots-taxis autonomes (autonomie de niveau 4) dès 2022 à Tel Aviv, Jérusalem, Los Angeles et en France (en partenariat avec la RATP). C’est ce qu’explique Amnon Shashua, PDG de Mobileye (système ADAS anti-collision), qui avait été racheté par Intel pour 15 milliards de dollars en 2017.
Ce mois-ci, c’est dans la suite logique de sa stratégie qu’Intel fait l’acquisition de Moovit (application mobile d’itinéraires urbains) pour 900 millions de dollars. Grâce à son importante base de données et ses 720 millions d’utilisateurs, Moovit sera directement rattachée à Mobileye pour travailler à l’intégration de flottes de véhicules autonomes.
Malgré la conjoncture actuelle, les ventes de voitures électriques ont continué de progresser en Europe ces derniers mois. Un marché de niche qui représente 2% du marché global mais qui bénéficie d’une croissance remarquable, avec un pic historique de ventes de 17% de parts de marché en mars 2020, d’après Insideevs.
La compétitivité du véhicule électrique dépend de plusieurs facteurs. D’après Gilles Normand, directeur Véhicules Électriques chez Renault, nous devrions voir dans les deux prochaines années l’augmentation de l’autonomie kilométrique, l’amélioration du confort utilisateur en termes de recharge du véhicule, et une meilleure rentabilité économique.
Côté confort utilisateur à la recharge, de nombreuses améliorations peuvent être apportées. À l’heure actuelle, le temps de recharge reste long, les stations de bornes électriques sont souvent trop éloignées ou déjà occupées, les bornes peuvent présenter des dysfonctionnements, les câbles de recharge sont parfois sales, mouillés ou lourds.
À ces freins s’ajoutent à présent l’appréhension du contact physique. Stefan Herr, responsable de l’innovation eMobility chez E.On (troisième plus grand énergéticien européen, après EDF et GDF Suez), évoque notamment la possibilité de recharger son véhicule sur la borne sans intervention humaine, ou de payer sans contact depuis l’intérieur de son véhicule.
L’arrêt quasi total des transports en commun et de l’usage de la voiture pendant le confinement a inévitablement transformé les habitudes des usagers. 
On observe notamment une hausse de l’utilisation de la micro mobilité. L’utilisation de vélos et trottinettes s’explique d’une part par une volonté de distance sociale et d’autre part par des trajets dans un rayon géographique réduit.
L’appréhension de la proximité dans le métro ou le train soulève des interrogations. Il y a ceux qui prendront leur voiture afin d’éviter tout contact avec le public. 
En même temps, ces adeptes de la voiture se sont déshabitués à circuler et pourraient préférer des alternatives. Il y a aussi les habitués des transports en commun qui pourraient dorénavant se tourner vers le vélo ou la trottinette. Dans tous les cas, la voiture restera nécessaire aux trajets longs en dehors de la ville.
Concernant les municipalités, certaines mesures adoptées dans un contexte de gestion de crise sanitaire pourraient perdurer sur du long terme. 
C’est le cas de l’avenue de Rivoli à Paris, réservée aux circulations douces (vélo, trottinette). Les municipalités de Tel Aviv et Jérusalem ont elles aussi annoncé ce mois-ci la fermeture aux voitures d’une vingtaine de rues et avenues.
Nombreux sont les regards qui se sont tournés vers la logistique pendant cette crise sanitaire. 
Plus particulièrement, les camions de transport autonomes sont abordés à Ecomotion comme étant l’avenir du transport routier.
L’autonomie du camion devra de loin dépasser l’autonomie d’une voiture, pour des raisons évidentes de trajets longs et transfrontaliers.
Le cadre réglementaire de la conduite autonome sera probablement propre à chaque pays. De quoi faire frémir les responsables d’une flotte de camions pour jongler entre les réglementations au passage des frontières.
Les exigences de sécurité seront particulièrement élevées, puisqu’il n’y aura pas la possibilité de solliciter un passager pour prendre le volant en cas de conditions météorologiques extrêmes.
La gestion d’une flotte de camions autonomes passera par un système de contrôle à distance incluant la géolocalisation des camions en temps réel et la modification du mode de conduite en fonction des paramètres externes. 
Ces exigences répondent également au besoin de traçabilité produit des clients.
Bien que la crise du coronavirus ait touché le secteur automobile et les transports en commun de plein fouet, le secteur de la mobilité se transforme toujours plus vite et appelle les entreprises à repenser leur modèle, diversifier leurs offres, et proposer de nouvelles fonctionnalités. 
Les avancées technologiques relatives à la ville connectée, la voiture autonome et au véhicule électrique promettent cette année encore de nouvelles prouesses techniques. Comme toutes les crises économiques majeures, c’est l’occasion de se réinventer et de saisir de nouvelles opportunités.

Début de désinfection au lycée Gymnasia de Jérusalem

Les foyers de contamination se concentrent principalement dans les établissements d'enseignement particuliers. Dans le lycée Gymnasia à Jérusalem, au moins 159 étudiants et membres du personnel sont testés positif au Covid-19. L'établissement est désormais fermé et désinfecté pour ne laisser aucune trace du virus. Plus de détails avec Lucas de Villepin.



Le secteur de la culture va recevoir une aide de 200 millions de shekels

Le gouvernement a accepté d'accorder un plan de sauvetage d'un montant de 200 millions de shekels (51 millions d'euros) au secteur de la culture, a rapporté mercredi le site d'informations Israel Hayom.
Le jour même, de nombreux acteurs et représentants du milieu de la culture s'étaient rassemblés à Jérusalem en signe de protestation, et dans le but d'obtenir une aide financière auprès du gouvernement israélien.
Le ministre des Finances, Israel Katz, le ministre de la Culture, Yehiel Tropper, et des représentants des institutions culturelles israéliennes se sont rencontrés mardi soir pour finaliser les détails de ce plan de sauvetage, qui permettra notamment aux musées et aux salles de concert de rouvrir leurs portes prochainement.
"Le fait de savoir que le secteur culturel israélien va revenir à la vie me rend très heureux", a déclaré le ministre de la Culture.
"Les institutions culturelles considèrent que la réunion qui s'est tenue [mardi] a été très productive, et elles remercient les ministres [pour leur décision]", a commenté Danny Weiss, président du Forum culturel et artistique d'Israël.
Dans le cadre du déconfinement, plusieurs musées israéliens ont déjà pu rouvrir leurs portes au grand public mardi.

L’interdiction d’entrée dans le pays aux étudiants étrangers de nouveau en vigueur

L’autorisation spéciale d’entrée dans le pays accordée aux étudiants d’universités ou d’écoles talmudiques non-Israéliens, a été suspendue en raison de la hausse récente du nombre de contaminations au coronavirus.
Les quelques centaines d'élèves concernés par ces dispositions sont principalement des étudiants de yeshivot originaires des Etats-Unis. Les étudiants mariés dont le conjoint se trouve en Israël pourront, eux, continuer à entrer dans le pays. 
Aryeh Deri, le ministre de l’Intérieur, a toutefois précisé que l'accès du pays aux étudiants étrangers resterait autorisé si les établissements d’enseignement où ils sont inscrits garantissaient qu'ils seraient placés en quatorzaine à leur arrivée.       
"En raison de la dégradation de la situation sanitaire due au coronavirus en Israël, je suis malheureusement obligé de suspendre l’entrée des étudiants de yeshiva", a écrit Aryeh Deri dans une lettre envoyée mercredi aux directeurs des écoles talmudiques.  
Alors que l’entrée sur le territoire demeure interdite aux non-Israéliens dans le contexte de pandémie, un décret permettant le retour des étudiants étrangers dans l’Etat hébreu avait été signé par le ministre de l’Intérieur le 24 mai. 
L’autorisation accordée à ces étudiants, majoritairement d’origine américaine, avait fait l’objet d’âpres débats entre le ministère de l’Immigration, le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé, en raison de la publication de statistiques montrant que 70% des Israéliens avaient été infectés au Covid-19 après avoir été en contact avec des personnes arrivant des Etats-Unis. 

Source I24News & I24NewsI24News & I24News & I24News & L'Equipe & Madyness & I24News & I24News & I24News & I24News
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