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jeudi 27 février 2020

Commémoration du 76e anniversaire de l’exécution du groupe Missak Manouchian


L’association Franco-Arménienne de Toulouse - Association Régionale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (AFA-ARACRA), a rendu hommage ce dimanche 23 février aux résistants du groupe Missak Manouchian fusillés au Mont Valérien par les troupes d’occupation nazies le 21 février 1944........Détails.........


Le maitre de cérémonie était Avédis Torossian en sa qualité de Président de l’AFA-ARACRA, succédant à son feu père le Docteur Narbey Fernand Torossian, co-fondateur de l’Amicale des Arméniens de Toulouse puis fondateur de la section toulousaine de l’AFA-ARACRA et initiateur de cette cérémonie de commémoration en hommage au Groupe Manouchian à Toulouse.
Se sont associés à cette commémoration, Monsieur Gilles Nacache, Vice-Président du CRIF, Maître Gérard Foure-Labrot, Président du Comité d’entente et des anciens combattants et victimes de guerre, ainsi que de nombreux portes drapeaux.
« Faut-il que des gens extraordinaires meurent pour que des gens ordinaires puissent vivre ? ». 
C’est ainsi qu’Avédis Torossian s’est adressé à l’assistance lors de son discours inaugural après avoir remercié Monsieur le Préfet et Monsieur le Maire de Toulouse qui ont permis cette commémoration.
Lors de son vibrant hommage aux vingt et trois résistants exécutés du Mont Valérien dont il a tenu à scander chacun des noms, il a rappelé l’origine étrangère et le très jeune âge de la majorité de ces héros martyrs morts pour la France issus des FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans - Main d’œuvre Immigrée), souvent apatrides, qui ont « transformé leurs chaines en balles » et sacrifié leurs vies « pour défendre les valeurs d’un pays qui n’était pas encore le leur ».
Après une déclamation du célèbre poème « L’affiche rouge » d’Aragon, Gilles Nacache a ensuite pris la parole au nom du CRIF, soulignant le lien fort qui unit les communautés juives et arméniennes survivantes des génocides, unies dans un devoir de mémoire universel, avant de retracer la vie, l’œuvre et les faits d’arme de Missak Manouchian, poète arménien qui a vu se succéder deux génocides, en tant que survivant puis résistant.
Après les différentes prises de paroles, une gerbe commémorative a été déposée devant le « Le Monument à la gloire de la Résistance » de Toulouse et une minute de silence a été observée.



 

Source Armenews
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