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lundi 6 janvier 2020

En Israël, utiliser de la crypto et TOR vous désignera comme dangereusement subversif


Israël, la terre promise ! Oui, mais apparemment pas pour les utilisateurs de cryptos. L’autorité israélienne en charge de la lutte contre le blanchiment d’argent et du financement du terrorisme a hissé de nombreux drapeaux rouges portant incidemment atteinte à des droits fondamentaux chers à la cryptosphère......Détails.......


Un simple tour sur le darknet avec TOR peut vous valoir à tort de gros ennuis. Et si vous êtes un peu trop vieux pour détenir des cryptos, gardez vos distances avec ces dernières car, votre âge fera de vous une cible des autorités israéliennes. 
Absurde ? Peut-être mais, dura lex sed lex.
Le 31 décembre 2019, l’autorité israélienne en charge de la lutte contre le blanchiment d’argent et du financement du terrorisme publie le “Red Flags in the Virtual Assets Field”. 
Vu son contenu, les utilisateurs de cryptos ne risquent pas d’aller faire la queue pour avoir un dédicace de l’auteur.
Ce premier volet d’un guide censé aider les autorités israéliennes à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans la cryptosphère, contient une longue liste de “drapeaux rouges délirants” permettant d’identifier les opérations suspectes.
Les utilisateurs de cryptos devront s’abstenir d’utiliser un VPN et, donc de faire un tour sur le darknet avec TOR, sous peine de se trouver dans le collimateur des autorités israéliennes. 
Et le droit à la vie privée dans tout ça ? Faut pas rêver, on est dans le monde réel et non dans une démocratie semble t-il.
En 2018, Israël devient le 35ème membre du GAFI (Groupe d’Action Financière). Sans oublier que le pays de Benyamin Netanyahu a pas mal d’amis de l’autre côté de l’Atlantique, des amis qui ont eux-même des amis sur le vieux continent.
Doit-on donc craindre une pandémie de ces mesures foulant aux pieds la liberté de l’individu, le droit à la vie privée, le droit à la propriété ? 
Quand des crypto-exchange comme Binance jouent le jeu des autorités de régulation, et donc osons le dire de l’Etat défenseur des droits humains et des libertés fondamentales, cette inquiétude est plus que justifiée.
N’aller pas faire vos courses sur le darknet avec votre crypto-wallet si vous êtes en Israël, à moins que vous ne cherchiez à attirer exprès l’attention des autorités de surveillance financière. 
La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent, disaient Montesquieu. Mais le problème, ce ne sont pas les lois, mais les personnes qui les font.

Source The Coin Tribune
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