L’accusée qui s’est présenté, jeudi, devant le tribunal présidé par Ali Torchi, a assuré que «la deuxième raison est leur volonté de passé plus de temps au Maroc que ce qui est permis aux touristes», rapporte Al Massae dans son édition du 24 novembre.
Dans le même sillage, un autre accusé dans la même affaire a déclaré que la principale accusée recevait 7500 dollars contre chaque passeport délivré.
Il a également déclaré que «l’accusée principale a demandé un certain nombre de pièces officielles à fournir à un Israélien et qu’il s’est chargé lui-même de détourner le système de suivi de la demande du passeport biométrique mis en place par le ministère de l’Intérieur».
Acculée par le substitut du procureur général de Casablanca avec des questions précises sur son rôle au sein du réseau et sur sa capacité d’exécuter toutes les missions et les intermédiations pour permettre aux Israéliens de se doter de passeports marocains, l’accusée principale a insisté à nier les différentes accusations.
Elle a, par contre, avoué avoir rencontré une accusée dans cette affaire une seule fois et qu’elle l’a accompagné à l’administration pour retirer son passeport grâce à ses relations avec certains fonctionnaires.
Chose qu’elle avait déjà avouée devant le juge d’instruction auquel elle a déclaré avoir touché des enveloppes allant de 3.000 à 4.000 dirhams.
Il est attendu que le procès se poursuivra avec la comparution de l’accusé marocain considéré par les enquêteurs comme le cerveau de ce réseau. Une affaire tentaculaire aux ramifications internationales à la fois complexes et politiquement sensibles. A suivre.
Source H24Infos
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