Une audience doit avoir lieu mercredi prochain à la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris pour étudier le dossier.
Cette affaire avait enflammé l’opinion publique au moment des faits et relancé le débat sur l’antisémitisme, nourrit par un islam identitaire. Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, Kobili Traoré s’était introduit chez sa voisine de 65 ans Lucie Attal – aussi appelée Sarah Halimi – au troisième étage d’un HLM de Belleville, un quartier populaire du nord-est parisien.
Pour ce faire, il avait traversé l’appartement d’une famille qui s’était barricadée dans une chambre.
Au cri d’« Allah Akbar » entrecoupé d’insultes et de versets du coran, le jeune islamiste avait roué de coups la sexagénaire avant de la jeter dans la cour depuis son balcon.
Selon les expertises psychiatriques réalisées au cours de l’enquête, le meurtrier aurait agi lors d’une « bouffée délirante » provoquée par une forte consommation de cannabis.
Ces examens divergent cependant sur la question de l’abolition ou de l’altération.
Dans son réquisitoire du 20 septembre dernier, le parquet général a considéré que Kobili Traoré pouvait être accusé de meurtre avec circonstance aggravante à caractère antisémite, mais qu’il devait être déclaré irresponsable pénalement en raison de l’abolition de son discernement.
Source Valeurs Actuelles
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