L'agence de presse étatique SANA a annoncé que deux civils avaient été tués dans les raids aériens menés peu après minuit par des avions de guerre israéliens sur des positions militaires autour de Damas, la capitale syrienne.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les frappes on tué 21 combattants, dont cinq Syriens, et deux civils, un homme et son épouse.
Cette agence de veille basée à Londres a déclaré que la plupart des combattants tués dans l'attaque étaient des soldats iraniens de la Force Al-Qods, une unité du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran (GRI).
Ce bilan devrait cependant continuer à s'alourdir, de nombreux combattants blessés dans l'attaque se trouvant dans un état critique, a ajouté le communiqué.
Selon un communiqué de l'armée syrienne publié par SANA, des chasseurs de combat israéliens opérant depuis le plateau du Golan et la région libanaise de Marj Ayoun auraient tiré plusieurs missiles contre un certain nombre de positions autour de Damas.
"Notre défense antiaérienne a pu intercepter plusieurs missiles hostiles, et a détruit la plupart d'entre eux avant qu'ils n'atteignent leur cible", a précisé le communiqué.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les missiles israéliens étaient dirigés contre des positions militaires dans les zones de Sehnaya, Kisweh et Sasa, au sud de Damas, ainsi que le secteur de Jdaidet Artouz et la base aérienne de Mazzeh à l'ouest de Damas, et la banlieue de Qudsaya au nord-ouest de Damas.
Des dépôts d'armes et un camp d'entraînement de la Force Al-Qods auraient été détruits par ces frappes aériennes, a indiqué l'Observatoire, précisant que l'attaque avait également pris pour cible des batteries de missiles sol-air et des positions de l'armée syrienne.
Israël a déclaré que ces frappes visaient à répondre aux missiles qui seraient tombés sur le plateau du Golan un peu plus tôt mardi, et qui auraient été tirés depuis la Syrie.
Au cours des huit dernières années du conflit syrien, Israël a déjà lancé des centaines de frappes aériennes en Syrie.
Selon Israël, la plupart de ces frappes visaient des positions appartenant à des milices soutenus par l'Iran, comme le Hezbollah libanais.
Source Xinhuanet
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