Israël n’a jamais commenté l’incident, intervenu quelques heures après des frappes aériennes menées par l’Etat hébreu dans la Syrie voisine en guerre, tuant deux combattants du Hezbollah, engagé au côté du régime de Damas.
Cette succession d’événements avait provoqué un regain de tension entre le mouvement chiite et Israël, avec des échanges de tirs limités à la frontière début septembre.
Lors d’une conférence de presse, Elias Bou Saab a exhibé le premier appareil, qui avait chuté sur la banlieue sud de Beyrouth, et les restes du second, qui avait explosé dans les airs.
Les informations récupérées sur le premier ont permis de déterminer que la mission avait débuté à « 11,6 kilomètres au large de l’aérodrome de HaBonim » en Israël, a souligné le ministre, précisant que le « lancement » de l’appareil s’était ensuite fait à un peu plus de 4 kilomètres des côtes libanaises.
Selon lui, le drone était piloté par l’intermédiaire d’un autre drone « de plus grande taille », qui se trouvait dans le secteur.
Pour rejoindre sa cible, le premier drone, chargé de 4,5 kg d’explosifs, a traversé le secteur de Jenah, dans la banlieue sud, près de l’aéroport de Beyrouth, d’après le ministre.
« Pour la première fois, des drones chargés d’explosifs ont survolé l’aéroport, mis en danger l’aviation civile et explosé dans les rues de la banlieue de Beyrouth », a-t-il martelé, estimant que l’incident était « la violation la plus grave » par Israël de la résolution 1701 de l’ONU, qui avait mis un terme à la dernière grande confrontation, en 2006, entre l’Etat hébreu et le Hezbollah.
Après la dernière poussée de fièvre, le Hezbollah s’est engagé à abattre les drones israéliens qui violeraient l’espace aérien libanais.
Le 9 septembre il avait mis ses menaces à exécution à la frontière entre le Liban et Israël.
Poids lourd de la vie politique libanaise, le Hezbollah est considéré comme un groupe « terroriste » par Israël et Washington.
Source 45enord
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