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dimanche 30 juin 2019

Jérusalem en city break « comme Rome ou Stockholm »: et pourquoi pas ?


Pour un court séjour de 3 à 4 jours, Jérusalem s’adresse à un public varié. La ville israélienne propose un patrimoine culturel mais aussi une scène artistique et gourmande. L’office de tourisme de Jérusalem a organisé un workshop le 25 juin à Paris pour expliquer tout cela aux agents de voyages français.......Détails........



« Jérusalem est aussi une ville moderne qui peut se visiter en 3 à 4 jours. » L’OT de la ville israélienne a voulu faire passer le message auprès des professionnels français mardi. 
Appuyée par la présence de quelques hôteliers (Prima, Dan, Fattal, Caesar…), la compagnie El Al ainsi que l’Onit, la démonstration s’est faite aussi en vidéo. Certes Jérusalem est cette ville historique au patrimoine ultra-connu mais c’est aussi une ville où « la moyenne d’âge est de 32 ans » explique Hélène Bertheau, directrice de promotion chez Indigo pour l’OT.
La ville israélienne regorge donc de « bars, cafés et restaurants, de studios d’artistes et de street art, de laboratoires de start-up ». 
Pour la responsable, la gastronomie « méconnue » est un véritable atout de la destination. 
« La population vient de tous les coins du monde. On trouve donc autant de variété dans la cuisine. » Un festival, Open Restaurant, permet d’ailleurs de vivre différentes expériences (food tours…) chaque année.

Une ville plus accessible

Pour l’office de tourisme, Jérusalem peut se proposer en court séjour « comme Barcelone, Stockholm ou Rome ». 
En vol direct, Israël est à environ 4h30 de la France et les Français n’ont pas besoin de visa. Côté formalités, le tampon israélien est apposé sur un feuillet volant, pas directement dans le passeport. 
L’Onit à qui la question est souvent posée rappelle qu' »on peut entrer en Israël sans problème quels que soient les pays visités auparavant, y compris avec un tampon iranien ou libanais par exemple ».
L’accès à Jérusalem est facile. Depuis le mois de septembre 2018, un nouveau train rapide relie l’aéroport de Ben Gourion au centre de Jérusalem en 28 minutes. « Sauf le vendredi et le samedi jusqu’à 21h » signale Laureline Morel,  directrice adjointe de l’Office du tourisme israélien (Onit). 
Des bus, taxis et locations de voitures permettent aussi de couvrir aisément la distance (57 km).

Un nouveau vol El Al à Nice

Depuis la France, les liaisons aériennes se sont multipliées avec l’accord d’open skies de 2013 et l’arrivée des low cost (Easyjet, Transavia). 
Pour autant la compagnie nationale israélienne joue sa carte auprès des voyageurs français avec une offre comprenant notamment des tarifs flex sans bagages.
Au mois d’avril, El Al a aussi ouvert un vol Nice-Tel-Aviv. 
« Nous opérions la desserte auparavant via notre filiale charter Sundor. Aujourd’hui, c’est un appareil El Al en vol régulier avec le service et la business class de la compagnie » précise Muriel Benhamou, responsable commerciale.

Informer les agents de voyages français

L’office de tourisme de Jérusalem a invité quelque 65 agents de voyages et tour-opérateurs à Paris le 25 juin. Autour d’un workshop et de spécialités culinaires, ces professionnels sont venus chercher des informations. « On vend plutôt des circuits sur l’ensemble du pays » indiquent les professionnels rencontrés. 
« Je n’avais pas vraiment d’image moderne sur la ville » explique cette conseillère parisienne. « En court séjour, on me demande plutôt Tel-Aviv qui a une image très festive. » 
Pour cet autre vendeur parisien, « les clients veulent voir plus que Jérusalem, surtout si c’est un premier voyage en Israël ».
Sur le dernier trimestre 2019, de nombreux professionnels du voyage français vont avoir l’occasion de se faire une meilleure idée de Jérusalem. La ville va accueillir le congrès de deux réseaux de distributeurs, Salaün en octobre et Selectour en décembre.

Source Quotidien du tourisme
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