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mardi 16 avril 2019

"Peine maximale" de Gilles Vincent....


Février 1947, Basses-Pyrénées. Un petit garçon assiste à la pendaison de son père, chasseur de Juifs pendant l’Occupation. Soixante ans plus tard, une grande ville du sud découvre chaque jour le corps supplicié d’un vieillard. Très vite, l’enquête révèle l’origine juive des victimes.......Détails........



Un prologue choc, qui nous plonge en 1947, un petit garçon assiste à la pendaison de son père, chasseur de juifs durant l’Occupation. 
De nos jours une série de meurtres antisémites semblent avoir pour victimes certains rescapés de la Shoah. 
Sébastien Touraine ancien flic reconverti en détective privé va enquêter, à ses côtés, sa compagne Emma Steiner psychanalyste. Chaque jour voit un meurtre de plus dans des circonstances rappelant les exactions commises par les nazis. L’intrigue est parfaitement rodée et nous suivons la piste qui semble se former au fil des meurtres. 
Des chapitres courts donnent un rythme haletant dans cette course contre le temps. 
La cruauté et le mode opératoire du meurtrier laissent sans voix. Une petite histoire qui s’inscrit dans la grande et nous rappelle différents faits divers antisémites qui continuent à voir le jour aujourd’hui encore. 

Vous nous aimez, prouvez-le....



On assiste au déchaînement de la haine sans comprendre les motivations du tueur pourtant au fur et à mesure que la tension s’installe, on voit l’augmentation de la barbarie et un chemin se dessine. Un thriller très bien ficelé qui n’épargne personne. On sent que l’auteur a dû faire un lourd travail de recherches historiques. 
Donner à ce roman une double temporalité avec pour fond la déportation des juifs pendant la seconde guerre mondiale lui donne une profondeur bienvenue. On aurait pu imaginer en apprendre un peu plus sur les victimes avec des chapitres nous les faisant mieux connaître car la sensation de défilé et qu’une victime chasse l’autre était difficile à gérer pour moi. 
J’ai apprécié toutes les interventions du personnage d’Emma qui enrichie de façon considérable l’attachement qu’on porte à Touraine et inversement. 
J’ai aimé la figure de style qui donne au lecteur une sorte de choix dans le final. Un thriller noir qui fait office de sauvegarde du devoir de mémoire, pour ne pas oublier. Bonne lecture.

Source Be Polar

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