Pages

mardi 16 avril 2019

Des Yssingelais auraient-ils le souvenir d’Hans Löwenstein ?


L’objectif du jumelage entre villes ne se résume pas à de seuls échanges de bon voisinage. Ainsi par l’entremise de celui qui lie depuis plus de vingt ans Yssingeaux et Eberberg, une historienne d’Outre-Rhin, vient de lancer un appel aux habitants de la cité des coqs pour trouver trace d’un compatriote exilé et de ceux qui l’ont accueilli pendant les heures sombres de la seconde guerre mondiale.......Détails.........



Dans une lettre aux bourgmestres et animateurs des deux comités, Anna-Maria Vossenberg a exposé la demande que voici : « Depuis plusieurs années je fais des recherches concernant la biographie des anciens habitants juifs de Horstmar, une petite ville d’environ 7 000 habitants près de Münster en Rhénanie du Nord-Wesphalie. 
Une de ces familles était la famille Löwenstein. Hans Löwenstein avait environ 18 ans, lorsqu’il s’est enfuit en 1939 avec son oncle en Belgique".
"En mai 1940 ils ont été déportés tous les deux dans le camp de Gurs (Pyrénées Atlantiques). 

Vous nous aimez, prouvez-le....



De là, le 12 mai 1942, il a encore envoyé un télégramme à sa tante qui vivait en Belgique. 
L’oncle a été déporté à Auschwitz, où il a été assassiné. Hans Löwenstein a pu s’échapper du camp de Gurs. 
Après un an et demi de recherche, avec l’aide de l’IST Arolsen/Allemagne (Service International de Recherches) et de la Croix-Rouge Française, j’ai enfin retrouvé la fille unique de Hans Löwenstein et j’ai pu la contacter. 
Comme beaucoup de survivants de l’Holocauste, Jean Löwenstein (il a modifié son prénom allemand de Hans en Jean) n’a pratiquement pas parlé de son passé au sein de sa famille. 
Sa fille a pu seulement me raconter que son père, après sa fuite du camp de Gurs, a été caché par une famille à Yssingeaux. Elle n’a pu me donner d‘indication ni sur la date de sa fuite, ni comment son père avait réussi à s’enfuir. 
La seule chose connue est qu’il était dans la Résistance… Si la famille, ou ses descendants, qui a sauvé la vie de Jean Löwenstein, vivait encore à Yssingeaux, j’aimerais beaucoup prendre contact avec elle. »
Yssingeaux ne possède aucun document à ce sujet. Plusieurs habitants et historiens ont été interrogés, ainsi que la vice-présidente nationale de la FNDIRP, mais sans résultat.

Source Le Progres

Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?