Un peu plus d’un an après avoir mis un terme à sa prolifique carrière, l’ancienne championne de France de cyclo-cross a renoué ponctuellement avec la compétition à la demande d’un ami pour une expérience inédite.......Détails.......
On s’y attendait mais elle n’a pas changé. Incorrigible, Lucie Lefèvre ! Dans ce troquet de la Place de Lattre de Tassigny à Remiremont, l’interview a duré une vingtaine de minutes.
La discussion à bâtons rompus, avec cette franchise qui la rend si attachante, bien plus. Lucie Lefèvre est bien dans ses baskets. Un peu plus d’un an après avoir mis un terme à sa carrière - « Je voulais arrêter sur une bonne note ! » - avec une victoire en Coupe de France de cyclo-cross, la jeune femme a trouvé son équilibre dans ce coaching sportif qui lui tient à cœur.
Sa carrière, riche de deux titres nationaux en 2012 et 2013 et d’une 3e place aux Mondiaux 2013 dans les sous-bois est donc derrière elle.
Mais il y a quelques jours, elle a pourtant repris la compétition en… Israël.
Sur deux courses internationales : la Scorpions’Pass et le Tour d’Arava.
Logique pour celle qui n’a jamais caché son peu d’appétence pour le bitume… Elle avait déjà failli se rendre en Israël il y a trois ans mais n’avait pas encore repris l’entraînement, après sa saison de cyclo-cross, et avait décliné la proposition de son ami Nicolas Martin.
« Depuis dix ans, ils ont établi des liens en Israël, avec André Wilmouth, le président du Comité de Moselle, et vont régulièrement là-bas. Ils ont aussi fait venir des coureurs israéliens en France. »
Il y a quelques semaines, Nicolas Martin, président du SA Verdun, est revenu à la charge. « Il avait besoin de compléter son équipe féminine. Le problème, c’est que je n’étais plus licenciée et il a fallu faire très vite ! »
Pas un problème quand on connaît des gens de bonne volonté. « Le comité régional a été très réactif. »
Restait à satisfaire au test d’effort à Nancy. Une formalité pour celle qui s’entretient régulièrement. Pour son plaisir mais aussi via son activité professionnelle, « même si j’ai perdu ma musculature d’athlète de haut niveau ! » Angoissée à l’idée de se frotter à nouveau à la compétition ? Même pas ! « J’ai eu la chance qu’il fasse beau les 15 jours avant le départ alors j’ai pu m’entraîner correctement. »
Elle n’a pas eu à rougir de ses prestations. Notamment sur le contre-la-montre de la « Montée des Scorpions » dans le sud du pays. L’épreuve a beau figurer au calendrier international, le niveau des concurrentes était des plus hétérogènes. Et son mental de championne, capable d’aller au bout d’elle-même, n’a pas disparu.
Partie le 27 février, Lucie Lefèvre est rentrée le 4 mars. En profitant de ce pays qui lui était inconnu. « On a visité Jérusalem et je me suis baignée dans la mer Morte. C’est une expérience à vivre ! »
Il fallait bien ça pour la convaincre de renouer avec cette routine qui a longtemps été la sienne.
« Avec le recul, je ne regrette pas d’y être allée mais j’appréhendais de remettre un dossard, de retrouver les sensations de l’échauffement… »
La passionnée de cyclo-cross qu’elle est restée a suivi avec intérêt la saison, prodiguant quelques conseils à Marlène Petit et Marion Norbert-Riberolle, les 2e et 3e des « France » de Besançon.
Mais pas question de replonger ! Elle ne voit désormais le sport que par le prisme du plaisir.
Au gré de ses envies et disponibilités, elle n’exclut pas de tourner en Israël « pour une course par étapes en VTT. » Ou en Croatie, autre plan exotique de Nicolas Martin. La licence est prête.
Stéphane MAGNOUX
La discussion à bâtons rompus, avec cette franchise qui la rend si attachante, bien plus. Lucie Lefèvre est bien dans ses baskets. Un peu plus d’un an après avoir mis un terme à sa carrière - « Je voulais arrêter sur une bonne note ! » - avec une victoire en Coupe de France de cyclo-cross, la jeune femme a trouvé son équilibre dans ce coaching sportif qui lui tient à cœur.
Sa carrière, riche de deux titres nationaux en 2012 et 2013 et d’une 3e place aux Mondiaux 2013 dans les sous-bois est donc derrière elle.
Mais il y a quelques jours, elle a pourtant repris la compétition en… Israël.
Sur deux courses internationales : la Scorpions’Pass et le Tour d’Arava.
Logique pour celle qui n’a jamais caché son peu d’appétence pour le bitume… Elle avait déjà failli se rendre en Israël il y a trois ans mais n’avait pas encore repris l’entraînement, après sa saison de cyclo-cross, et avait décliné la proposition de son ami Nicolas Martin.
« Depuis dix ans, ils ont établi des liens en Israël, avec André Wilmouth, le président du Comité de Moselle, et vont régulièrement là-bas. Ils ont aussi fait venir des coureurs israéliens en France. »
Il y a quelques semaines, Nicolas Martin, président du SA Verdun, est revenu à la charge. « Il avait besoin de compléter son équipe féminine. Le problème, c’est que je n’étais plus licenciée et il a fallu faire très vite ! »
Pas un problème quand on connaît des gens de bonne volonté. « Le comité régional a été très réactif. »
Restait à satisfaire au test d’effort à Nancy. Une formalité pour celle qui s’entretient régulièrement. Pour son plaisir mais aussi via son activité professionnelle, « même si j’ai perdu ma musculature d’athlète de haut niveau ! » Angoissée à l’idée de se frotter à nouveau à la compétition ? Même pas ! « J’ai eu la chance qu’il fasse beau les 15 jours avant le départ alors j’ai pu m’entraîner correctement. »
Elle n’a pas eu à rougir de ses prestations. Notamment sur le contre-la-montre de la « Montée des Scorpions » dans le sud du pays. L’épreuve a beau figurer au calendrier international, le niveau des concurrentes était des plus hétérogènes. Et son mental de championne, capable d’aller au bout d’elle-même, n’a pas disparu.
Partie le 27 février, Lucie Lefèvre est rentrée le 4 mars. En profitant de ce pays qui lui était inconnu. « On a visité Jérusalem et je me suis baignée dans la mer Morte. C’est une expérience à vivre ! »
Il fallait bien ça pour la convaincre de renouer avec cette routine qui a longtemps été la sienne.
« Avec le recul, je ne regrette pas d’y être allée mais j’appréhendais de remettre un dossard, de retrouver les sensations de l’échauffement… »
La passionnée de cyclo-cross qu’elle est restée a suivi avec intérêt la saison, prodiguant quelques conseils à Marlène Petit et Marion Norbert-Riberolle, les 2e et 3e des « France » de Besançon.
Mais pas question de replonger ! Elle ne voit désormais le sport que par le prisme du plaisir.
Au gré de ses envies et disponibilités, elle n’exclut pas de tourner en Israël « pour une course par étapes en VTT. » Ou en Croatie, autre plan exotique de Nicolas Martin. La licence est prête.
Stéphane MAGNOUX
Vous nous aimez, prouvez-le....