Le Président de la République du Liban, le Général Michel Aoun, a déploré l’attitude israélienne qui refuse de démarquer les frontières maritimes entre les 2 pays dans une rencontre avec des représentants de la FINUL. Il a également appelé à la fin des violations quasi-quotidiennes du Liban par l’Etat Hébreu.......Détails.........
En déplacement au Liban, le sous-secrétaire de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, Jean Pierre La Croix a rencontré le Président de la République, son Premier Ministre, Saad Hariri et le Président de la Chambre Nabih Berry pour évoquer avec eux les affaires en souffrance dont la démarcation des zones économiques exclusives entre le Liban et Israël.
Selon le communiqué publié par la Présidence à l’issue de la réunion, les 2 hommes ont souligné l’importance de la coopération entre l’Armée Libanaise et la Finul ainsi que la nécessité de renforcer l’institution militaire du Pays des Cèdres.
Ces déclarations interviennent alors que la semaine prochaine, devrait venir au Liban, le secrétaire d’état américain aux Affaires Etrangères, Mike Pompeo. Parmi les sujets qui ne manqueront pas à être évoqués, les revendications israéliennes sur la zone économique libanaise.
Ce dernier se serait montré quelque peu insatisfait que le Liban ait refusé les propositions américaines d’accorder à l’état hébreu une partie de sa zone maritime exclusive.
Pour rappel, Israël revendique la moitié du Bloc 9 Au total, la zone disputée entre les 2 pays est estimée à plus de 800 kilomètres carrés. La ligne Hoff du nom de la proposition américaine que Beyrouth déjà rejeté, accorde 560 kilomètres carrés au Liban et le solde à Tel Aviv.
Ce bloc serait riche en ressources pétrolières et gazières. Le Liban avait accordé à un consortium constitué par Total (France), ENI (Italie) et Novatek (Russie) le soin d’explorer et d’exploiter les probables ressources.
Pour sa part l’état hébreu aurait attribué à 2 entreprises la mise en exploitation des champs situés à proximité du bloc 9 libanais avant avril 2020 et cela sans accord avec le Liban alors que des champs pétroliers pourraient se trouver à cheval entre les zones libanaises et israéliennes.
Les USA se seraient également inquiétés de l’influence grandissante de la Russie dans les affaires libanaises, citant notamment la participation d’une entreprise russe à ce consortium ou encore celle de Rosneff qui a obtenu la gérance du stockage en hydrocarbure du port de Tripoli pour une durée de 10 ans.
Source Libnanews
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