La campagne de boycott académique et culturel d’Israël a indiqué que deux films marocains ont été projetés dans le cadre du festival international du cinéma de Haïfa en Israël, estimant que la présence de ces films à ce festival constitue « un acte de normalisation avec l’Etat sioniste »......Détails.......
Dans un communiqué de presse, parvenu à article19.ma, la campagne de boycott académique et culturel d’Israël rappelle qu’elle avait pris contact avec les trois réalisateurs marocains, Nargis Najjar, Mariem Ben Mbarek et Nabil Ayouch, dès l’annonce, le 12 septembre dernier, de la programmation de leurs films – « Apatride », « Sofia » et « Razzia »- au Festival israélien de Haïfa.
La même source a précisé que “les réponses des réalisateurs concernés étaient mitigées en ce sens que Nargis Najjar a adressé un message indirectement à la campagne dans lequel elle s’est engagée à retirer son film du festival affirmant qu’elle n’était pas au courant de sa programmation audit événement et imputant cette initiative au distributeur international du film.
Nargis Najjar a finalement réussi à faire retirer son film du festival, a ajouté le communiqué, saluant la réalisatrice pour sa position de principe. Ce qui n’était pas le cas de ses deux collègues Nabil Ayouch et Mariem Ben Mbarek dont les films.
Pour la campagne de Boycott, la présence des films de Nabil Ayouch et de Mariem Ben Mbarek au festival sioniste de Haïfa constitue « un acte de normalisation » bien que la réalisatrice ait annoncé le 15 septembre dernier qu’elle a demandé à son producteur et à son distributeur international le retrait de son film qui a été programmé son insu.”
“Quant à Nabil Ayouch, selon le communiqué, il a fait des déclarations selon lesquelles il était contre le boycott culturel et a maintenu la participation de son film au concours officiel du festival, ce qui signifie que le Maroc est candidat à un des prix de ce festival sioniste.”
Pour la campagne de boycott académique et culturel d’Israël, la programmation de films marocains au festival de Haïfa vise à « améliorer l’image des criminels sionistes et à montrer que les Marocains acceptent la normalisation avec l’entité raciste ».
La campagne met, par ailleurs, en garde tous les artistes marocains contre le piège tendu par les sionistes qui cherchent à exploiter leurs noms et leurs créations ainsi que contre la liberté accordée aux producteurs et aux distributeurs de dépasser les lignes rouges tracées par la société civile marocaine.
Source Article 19
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