Confrontée à une grave crise financière à la suite du gel de financements américains, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) prévoit cet été de différer des salaires et suspendre des missions dans la bande de Gaza, selon un responsable de l'ONU......Détails........
"Dans les semaines à venir, il va y avoir des coupes douloureuses dans l'assistance d'urgence apportée à Gaza et ailleurs dans la région" par l'UNRWA, a indiqué au Conseil de sécurité le coordonnateur des Nations unies pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov.
"A Gaza, cela va se traduire par un versement différé des salaires en juillet et une suspension d'opérations en août", a-t-il ajouté sans autre précision. En début d'année, les Etats-Unis ont décidé de réduire de 250 millions de dollars leur contribution financière à l'agence de l'ONU, affirmant qu'elle devait être réformée et conditionnant une reprise de leur aide à un retour des Palestiniens à la table de négociations avec Israël.
Une conférence de donateurs est prévue lundi à l'ONU. En mars, lors d'une réunion à Rome, l'organisation n'avait pu réunir que 100 millions de dollars sur les 446 espérés pour maintenir les opérations de l'UNRWA.
Etablie en 1949, cette agence apporte son aide à plusieurs millions de Palestiniens enregistrés comme réfugiés dans les Territoires palestiniens, en Jordanie, au Liban ou en Syrie, survivants ou descendants de Palestiniens jetés sur les routes lors de la première guerre israélo-arabe en 1948 qui a suivi la création de l'Etat d'Israël.
Plus de 500.000 enfants étudient dans les écoles de l'UNRWA qui fournit aussi des soins et des financements. L'agence emploie plus de 20.000 personnes au Proche-Orient, des Palestiniens dans une vaste majorité.
Depuis la décision américaine, l'UNRWA estime que sa mission est "en péril" et n'exclut pas de différer la réouverture de ses écoles à la rentrée de septembre. Dans le passé, l'agence avait déjà dû repousser de quelques semaines la réouverture de ses écoles pour des raisons financières.
A l'époque, la Jordanie avait aussi retardé l'ouverture de ses écoles afin de minimiser toute différence de traitement pour les enfants de la région.
Source Le Figaro
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