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mardi 22 mai 2018

Nouvel accord nucléaire : les 12 conditions draconiennes des États-Unis à l'Iran

 
Ces conditions énumérées par le chef de la diplomatie américaine concernent le volet nucléaire, la fin de la prolifération balistique et de l’implication iranienne dans les conflits au Moyen-Orient.......Détails.......


Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a énuméré ce lundi douze conditions pour conclure un "nouvel accord" avec l’Iran, avec des demandes beaucoup plus draconiennes sur le volet nucléaire, la fin de la prolifération balistique et de l’implication iranienne dans les conflits au Moyen-Orient.

Pas de négociations, des doléances fermes

Aucun renégociation prévue pour Washington qui demande à ce que l'Iran "cesse tout enrichissement d’uranium et ferme son réacteur à eau lourde".
Téhéran doit également "donner aux inspecteurs internationaux accès sans conditions à tous les sites du pays" et"mettre fin à la prolifération de missiles balistiques et aux tirs ou au développement de missiles à capacité nucléaire".
En échange, les Etats-Unis sont prêts à lever, à terme, leurs sanctions.
Mike Pompeo a également exhorté la République islamique à se retirer de la Syrie où elle soutient le régime de Bachar al-Assad, à cesser de s’ingérer dans les conflits de la région, à soutenir des groupes "terroristes" (Hezbollah libanais, Jihad islamique palestinien, talibans afghans et Al-Qaïda), à s’ingérer dans les affaires de ses voisins, comme en Irak ou au Liban, ou d’en menacer d’autres, comme Israël ou l’Arabie saoudite.

Une pression financière "sans précédent"

Dans son discours, critiquant le laxisme de l’accord de 2015, l’ex-directeur de la CIA a assuré que les Etats-Unis allaient exercer une "pression financière sans précédent sur le régime iranien", avec "les sanctions les plus fortes de l’Histoire".
Il a aussi promis de "traquer les agents iraniens et leurs supplétifs du Hezbollah à travers le monde pour les écraser".
Le secrétaire d'Etat américain demande par ailleurs le "soutien" des alliés de Washington, notamment européens, et précise que les entreprises qui feront affaire en Iran dans des secteurs interdits par les sanctions américaines "seront tenues responsables".

Réaction de Téhéran

"Qui êtes-vous pour décider pour l’Iran et le monde ? L’époque de telles déclarations est révolue", a réagi le président iranien Hassan Rohani.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué "la position ferme" des Etats-Unis, assurant que "c’est la seule politique qui peut garantir la sécurité et la paix dans notre région".
"Il n’y a pas de solution alternative" à l’accord sur le nucléaire, a réaffirmé la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, estimant que le discours de Mike Pompeo "n’a démontré en rien" comment le retrait américain pourrait rendre "la région plus sûre".

Source Republcain Lorrain
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