Le prince héritier de l'Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, se serait entretenu récemment avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas concernant le conflit israélo-palestinien, suite à la décision des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme étant la capitale d’Israël......Analyse.......
Mohammed ben Salmane, qui est le prince héritier du Royaume mais aussi le ministre de la Défense, aurait tenté de convaincre Abbas d’accepter le plan de paix américain.
L'administration Trump avait déclaré en Novembre que les grandes lignes de ce plan seraient dévoilées début 2018 mais certains détails ont cependant "fuités".
On sait par exemple que la question des réfugiés et du statut de Jérusalem-est seront traités lors de pourparlers ultérieurs entre les deux parties.
Ce plan prévoit d’abord la normalisation des relations entre Israël et 22 pays Arabes et seulement après des discussions concernant l’éventuelle création d’un Etat palestinien.
Abbas doit s'engager à ne plus payer les familles des terrorsites et doit mettre fin aux incitations aux violences contre Israël.
De son côté, Israël s'engagera à ne plus construire en dehors les villes existantes de Judée et de Samarie.
Ben Salmane aurait prévenu Abbas que "les américains sont la seul option possible pour arriver à la paix", affirmant que les États-Unis sont les seuls à avoir une influence sur Israël, et que ni l’Europe, ni la Chine ni la Russie n'ont les moyens de faire pression sur Israël.
Rappelons que Abbas s'est empressé de déclarer qu'il n'acceptera aucun plan de paix proposé par les américains, ce qui n'est pas du tout du gout des saoudiens.
En effet, il faut savoir le le gendre de Trump, Jared Kushner, est un ami de Mohammed ben Salmane, le nouvel homme fort de l'Arabie saoudite.
Il était encore à Riyad à la veille de l'opération « mains propres » lancée par le prince héritier.
Il avait d'ailleur très certainement été averti que les Saoudiens avaient poussé Hariri, le Premier ministre libanais, à la démission, de crainte qu'il ne tombe sous la coupe du Hezbollah.
Il avait surtout été informé des propos que Ben Salmane allait tenir à Mahmoud Abbas, convoqué à Riyad dans la semaine du 11 novembre.
Le prince avait alors rappelé à Abbas qu'à sa demande, l'Égypte était intervenue pour normaliser ses rapports avec le Hamas pour la maîtrise de Gaza.
Il lui avait confirmé qu'il était maintenant le seul représentant légitime du peuple palestinien, mais qu'à ce titre il était « impératif » qu'il accepte la reprise du dialogue avec les Israéliens sur la base du plan que les Américains étaient en train d'affiner, avec son plein accord.
En fait, Jared Kushner n'a pas eu trop de peine à convaincre Ben Salmane du risque, par exemple, de voir le Hezbollah, bras armé de l'Iran, prendre le contrôle des camps palestiniens au Liban.
Les Saoudiens sont de plus en plus inquiets de voir que l'Iran, grâce à la fin de la guerre en Syrie, est en passe d'établir un corridor terrestre entre Téhéran et Beyrouth.
L'Arabie saoudite et ses alliés de Golfe ne peuvent se permettre d'être sur deux fronts à la fois.
Il serait donc urgent d'en terminer avec l'abcès israélo-palestinien, pour faire face à la menace que représentent les ambitions hégémoniques de l'Iran.
Du coup, le prince a du probablement mettre la pression sur Abbas.
Rappelons que les américains sont les garants de la sécurité des saoudiens face aux iraniens.
Trump leur a vendu pour plusieurs milliards de matériels militaires dans le but de les protéger et au niveau stratégique, les saoudiens savent qu' Israël pourrait être un allié indispensable en cas de conflit.
Finalement, comme l'avait dit Donald Trump en Juin, si Abbas refuse le plan de paix, alors les américains négocieront un accord entre les pays Arabes, et notamment les pays du golfe, et Israël, même s'il n'y a pas d'accord avec les Palestiniens..... Et il semble qu'on s'y dirige tout droit !
Source Koide9enisrael
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