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lundi 13 novembre 2017

El Al dans la tourmente après la démission de son président

 
Opérateur historique de la route entre la France et Israël, El Al souffre de la concurrence des compagnies low-cost et vient de voir son président démissioner.......Détails........



Après quatre ans à la tête de la première compagnie israélienne, El Al, David Maimon a annoncé, mardi 7 novembre 2017, qu'il démissionnerait de ses fonctions aussitôt qu'un successeur lui aura été trouvé.
 Il l'a fait savoir dans un courrier envoyé au conseil d'administration de la compagnie et transmis à la bourse de Tel Aviv.
 En quittant le navire, le dirigeant plonge la compagnie historique dans une phase d'incertitude, alors même qu'elle doit faire face à de nombreux problèmes.
La presse israélienne évoque de vives tensions avec les employés de la compagnie, notamment avec les pilotes et le personnel au sol. Au cours des 12 derniers mois, l'action d'El Al a aussi perdu plus de 50% de sa valeur. 
En cause, surtout, la concurrence accrue avec les compagnies low-cost sur la desserte d'Israël.
El Al, qui relie Tel-Aviv à Paris-Charles de Gaulle et à Marseille-Provence, est désormais confrontée sur la route française à Transavia et easyJet, ou encore à sa concurrente Arkia.

Une "erreur de gestion terrible"

"Les derniers P-DG d'El Al ne sont pas restés plus de 3 ou 4 ans. C'est une erreur de gestion terrible qui n'est pas commune dans l'industrie où de nombreux P-DG servent pendant de nombreuses années (Israir, United Ailines, British Airways)", explique une source dans l'aviation israélienne, citée par Hamodia.
"Les processus dans l'industrie aérienne sont à long terme, et des remplacements à des intervalles aussi courts se répercuteront forcément dans les résultats commerciaux". 
Autre sujet de tensions chez El Al : le conseil des consommateurs israéliens a lancé, fin octobre, un recours collectif en justice contre la compagnie, estimant que des dizaines de milliers de passagers avait été lésés par la politique d'annulation.
L'association de consommateurs demande le remboursement de 40 millions de dollars (environ 34 millions d'euros) prétendant qu'El Al avait utilisé des frais d'annulation illégaux, en violation avec les lois sur l'aviation israélienne.
Dans sa lettre de démission, David Maimon veut pourtant défendre un bilan plutôt positif.
Après avoir largement étendu la carte des destinations, ré-ouvrant notamment la ligne vers Miami, et réduit les coûts opérationnels, il avait aussi acheté, plus tôt cette année, 16 nouveaux Boeing 787 Dreamliner, dans le but de renouveler progressivement une flotte vieillissante. Un achat massif qui posera un énorme défi de rentabilité à la compagnie israélienne.
Depuis son premier vol en 1948, année de la création d'Israël, El Al est la première compagnie du pays. Elle dessert actuellement 48 pays dans le monde.

Source TourMag
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