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mercredi 25 octobre 2017

Lutte contre antisémitisme : des visites d'Auschwitz organisées pour les supporters de la Lazio

 
Après un photomontage des supporters de la Lazio mettant en scène Anne Frank, symbole de l'horreur nazie, le football italien a annoncé une série de mesures pour lutter pour l'antisémitisme......Détails.......



Nouveaux dérapages au club de la Lazio. Dimanche, au stade olympique de Rome, des supporters de la Lazio ont laissé, dans le virage des fans de leur principal rival, l’AS Roma, des autocollants montrant la victime juive Anne Frank portant un maillot de football du club.
Déjà apparu sur les réseaux sociaux il y a quatre ans, ce photomontage a été fortement condamné.
Le président du club, Claudio Lotito, a qualifié d’«inhumain» et d’«alarmant» cet acte antisémite, réclamant que les auteurs soient exclus définitivement des stades.

Une visite d’Auschwitz pour sensibiliser les supporters

Le président a alors annoncé mardi que le club emmènerait chaque année 200 jeunes supporters au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz afin de les éduquer au sort des juifs durant la Seconde guerre mondiale.
La fédération italienne de football a également déclaré qu’un passage du journal de la jeune fille juive allait être lu avant tous les matchs de Série A, B et C : «Je vois le monde se transformer lentement en désert, j'entends le tonnerre qui approche, qui, un jour, nous détruira aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes.
Et pourtant, quand je lève les yeux vers le ciel, je sens d'une manière ou d'une autre que tout va changer pour le mieux, que cette cruauté cessera, que la paix et la tranquillité reviendront de nouveau.»

Des autocollants "inacceptables"
Une minute de silence va également être observée en mémoire des victimes de l’Holocauste. Mardi, Claudio Lotito s’est rendu à la synagogue de Rome afin d’y déposer une gerbe de fleurs et annoncer les visites que le club compte organiser dès 2018.
«La plupart de nos supporteurs sont avec nous contre l'antisémitisme» », a-t-il insisté. D’après «The Guardian», le Premier ministre italien, Paolo Gentiloni a déclaré que ces autocollants étaient «inacceptables» et que leur violence ne sera pas «minimisée».
Source Paris Match
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