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dimanche 25 juin 2017

L'escroc présumé Claude Khayat retourne en prison....

 
 
C'est un improbable trio d'escrocs présumés que les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) viennent de rattraper. Interpellés ce mardi 20 juin, Claude Khayat (au centre de la photo ci-dessus), impliqué dans un délit de fuite mortel en septembre 2011 en Israël, Jérôme Vuillemin, membre du grand banditisme actuellement incarcéré pour un trafic de drogue, et Nicolas Tartour, interdit de gérer après une vaste escroquerie, ont été mis en examen, ce vendredi 23 juin, par un juge d'instruction avant d'être placés en détention provisoire......Détails.......



La justice les soupçonne d'avoir pris part à des carambouilles au préjudice du fisc et de l'Urssaf à hauteur d'un million d'euros.
Les policiers de la division des affaires économiques et financières ont été mis sur leur piste après la découverte, à l'été 2016, des activités suspectes d'un garage de vente automobile, VO Select, implanté au Mesnil-Saint-Denis dans les Yvelines.
À la tête de cette société, spécialisée dans la cession de véhicules haut-de-gamme, Michaël F., actuellement en fuite après avoir échappé au coup de filet des limiers de la PJ de Versailles, est suspecté d'avoir vendu plusieurs dizaines de véhicules à Nicolas Tartour, 40 ans, tout en omettant de reverser la TVA due à l'Etat. Ce dernier, gérant d'une société de transport, employant de nombreux chauffeurs, aurait ensuite permis à Claude Khayat et Jérôme Vuillemin, tous deux âgés de 42 ans, de prendre part à l'arnaque.
Les trois principaux protagonistes ont lié connaissance en prison, indique une source proche de l'affaire. Dans ce dossier, les premières malversations financières remontent au mois d'octobre 2015. Malgré son incarcération à la prison de Liancourt dans l'Oise, Jérôme Vuillemin est soupçonné d'avoir géré une société de chauffeurs VTC depuis sa cellule. Il a notamment été mis en examen pour travail dissimulé.
Au fil de leurs investigations, les policiers ont découvert que les suspects avaient créé de nombreuses sociétés au quatre coins de l'Île-de-France afin de mieux dissimuler leurs activités occultes. Deux femmes, soupçonnées d'avoir pris une part active dans cette escroquerie, ont également été mises en examen avant d'êtres placées sous contrôle judiciaire. Les investigations se poursuivent.
Source Le Point
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